Peur du jugement, recherche d’approbation : le « syndrome de la gentille fille » : qu’est-ce que c’est ?

Peur du jugement, recherche d’approbation : le « syndrome de la gentille fille » : qu’est-ce que c’est ?
Peur du jugement, recherche d’approbation : le « syndrome de la gentille fille » : qu’est-ce que c’est ?

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Malheureusement, ce type de comportement a des conséquences, « dans d’autres sphères de la vie : familiale, amicale, mais aussi professionnelle », poursuit Corinne Chantegrelet. En effet, le syndrome de la bonne fille est susceptible de « générer de l’anxiété, de la culpabilité, de la dévalorisation, voire de la défaite ou du sabotage ».

Le rôle des parents en question

Ce syndrome résulte souvent d’une forme de conditionnement, depuis l’enfance. « Aux parents qui ont un enfant qui présente cette typologie, je leur conseillerais avant tout de regarder comment ils ont participé – ou participent – ​​à cette problématique, poursuit Corinne Chantegrelet. Et d’illustrer : « une phrase simple, répétée dans tous les modes possibles et sur plusieurs sujets, comme par exemple : ‘mange ta soupe, allez, s’il te plaît maman’ amènera l’enfant à s’adapter aux envies de l’autre et à mettre de côté les siens, au risque, un jour, de ne plus « ressentir » ses propres envies et désirs. Et si, « à la fin de la soupe, Maman ajoute : ‘tu sais que je t’aime’… un processus interne se met en place : ‘Je mange ma soupe, maman est contente, maman m’aime’. Alors ‘si je m’oublie, je suis aimé’… »

A noter que ce syndrome a d’abord été théorisé chez la femme mais il peut également concerner les hommes. Dans tous les cas, si elle se poursuit à l’adolescence et à l’âge adulte, la sortie de cette spirale passe généralement par un traitement psychothérapeutique.

 
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