la productrice Julia Fangeaud présente « L’Homme résilient » aux cinémas de Millau

la productrice Julia Fangeaud présente « L’Homme résilient » aux cinémas de Millau
la productrice Julia Fangeaud présente « L’Homme résilient » aux cinémas de Millau

Le Journal de Millau a rencontré la productrice Julia Fangeaud, présente à Saint-Affrique ce dimanche, qui viendra également au cinéma de Millau ce mardi 7 mai pour échanger avec le public suite à la projection du film documentaire « L’Homme résilient ».

Au sommet de sa gloire, Steven McRae, brillant danseur étoile du Royal Ballet de Londres, se blesse au tendon d’Achille et s’effondre sur scène. Sa carrière semble terminée. Pourtant, après deux ans d’absence, accompagné de ses coachs et de l’équipe médicale de l’entreprise, il suit un programme particulier pour retrouver son plus haut niveau. Malgré l’adversité, Steven McRae compte bien revenir sur scène et danser à nouveau les rôles les plus prestigieux du répertoire…

C’est l’histoire vraie que Julia Fangeaud a réalisée avec le réalisateur Stéphane Carrel et dont le documentaire est sorti en salles le 17 avril. Titulaire du baccalauréat à Jean-Vigo option cinéma et passée par une école spécialisée à Paris, la jeune femme qui a Travaillant dans le documentaire audiovisuel depuis 12 ans sera présent au cinéma de Millau ce mardi 7 mai pour présenter « L’Homme résilient » lors d’une séance destinée aux scolaires en journée ainsi qu’au grand public à 20 heures, et échanger avec eux.

Quel est le rôle d’un producteur ?

Vous faites un peu de tout, notamment pour les documentaires où les budgets sont limités. Mais l’essentiel est de croire à l’idée du réalisateur pour vendre le projet, convaincre et trouver des financements pour proposer de la diversité, parce que c’est important. Je reste convaincu que ce documentaire s’adresse à un large public. Nous travaillons en tandem avec le réalisateur, notamment lorsqu’il s’agit de valider certains choix. Et il y a toute la gestion de la communication, des partenaires, du juridique et de la distribution.

Un réalisateur avec qui il a fallu patienter jusqu’à la sortie en salles…

J’y ai travaillé pendant deux ans et demi, plus de quatre ans pour Stéphane Carrel. On se connaît bien pour avoir travaillé ensemble sur la série Planète Chefs sur Canal. Il a initié ce projet et avait contacté d’autres producteurs mais la crise sanitaire est arrivée. Je suis arrivé après avoir signé avec une troisième société de production. J’ai trouvé l’histoire du danseur très touchante. Il a fallu lever des fonds auprès des particuliers pour financer le tournage avant de signer les gros partenaires. Le danseur Steven McRae a une grande communauté derrière lui et c’est ainsi que nous avons lancé une campagne de financement participatif.

Avec l’accord de Steven McRae ?

Oui, le réalisateur le connaissait déjà et il avait très envie de raconter son histoire pour faire passer un message : que les jeunes générations prennent soin de leur corps et de leur esprit. Les blessures chez les danseurs classiques sont un sujet tabou. Ce documentaire est aussi un moyen de sensibiliser ces derniers, comme plus largement les sportifs de haut niveau. Mais les retours que nous avons déjà eu, c’est que chacun peut se reconnaître à travers Steven McRae. C’est un message d’espoir pour le retour d’une blessure ou d’une longue maladie.

Vous étiez membre du jury du festival du film 360 Degrés d’Aventure à Millau en 2022, quel rapport entretenez-vous avec le sport ?

Je ne me classe pas dans la catégorie sport. Je cherche avant tout l’histoire humaine et là, j’ai vu plusieurs aspects avec un réel potentiel. Il y a cette dimension artistique avec les mouvements de danse de très haut niveau. Et puis il y a eu la volonté du metteur en scène de montrer les danseurs comme de véritables athlètes, ce qu’on a tendance à oublier lorsqu’on les voit sur scène.

Pourquoi cette volonté, dès le début du projet, de programmer sa projection à Millau ?

Parce que tout a commencé à Millau ! J’ai un baccalauréat à Jean-Vigo option cinéma et je me souviens de mes professeurs et du réalisateur de cinéma de l’époque. Je suis allé beaucoup au cinéma, avec une programmation de films du monde. C’était important pour moi de venir amener le film et de pouvoir interagir avec le public.

Vous conduisez également un autre projet autour de la Légion sur le Larzac, où en est-il ?

C’est un peu plus long que prévu et je m’en suis détaché même si je continue de suivre la réalisatrice qui vient de recentrer son sujet autour des épouses de militaires qui doivent s’ancrer sur le territoire.

Le documentaire (1h30) est également programmé toute la semaine prochaine au cinéma de Millau.
 
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