La présidente de l’association Beyond Cancer explique que le dépistage du cancer du sein n’est pas encore un réflexe à Dunkerque

La présidente de l’association Beyond Cancer explique que le dépistage du cancer du sein n’est pas encore un réflexe à Dunkerque
La présidente de l’association Beyond Cancer explique que le dépistage du cancer du sein n’est pas encore un réflexe à Dunkerque

Tout au long de l’année, le rôle des bénévoles est déjà de faire de la prévention et de la sensibilisation. Mais en octobre, nous sommes encore plus sollicités, notamment de la part des communes, des écoles ou des entreprises qui organisent certains événements autour du sujet. Par exemple, nous apprenons aux femmes à s’examiner elles-mêmes, à s’auto-palper. Pour cela, nous disposons d’un buste dans lequel nous avons caché des tumeurs de différentes tailles afin qu’elles puissent voir ce qu’elles sont.

Aujourd’hui, les femmes sont-elles suffisamment dépistées ?

Nous sommes bien en dessous des pays du Nord comme la Norvège, surtout depuis le Covid. Auparavant, 52 % des femmes recevant une lettre les invitant à se faire dépister l’avaient fait. Aujourd’hui, nous sommes redescendus à 47 %. Ces chiffres sont du même ordre de grandeur à Dunkerque. Cela veut donc dire que moins d’une femme sur deux est dépistée, c’est trop peu. D’autant plus quand on sait que les cancers (tous types confondus) ont doublé en France ces 30 dernières années et que 9 fois sur 10 on peut être guéri lorsqu’on est dépisté à temps. Si on nous disait que nous avions les mêmes statistiques pour jouer à la loterie, nous le ferions tous.

Comment expliquer que les femmes ne soient pas encore assez dépistées ?

Il existe différentes explications. Les femmes que nous rencontrons nous disent généralement que c’est un oubli, que ce n’est pas nécessaire car elles ne ressentent rien, qu’elles ne veulent pas, parce que ça fait mal, ou encore qu’elles ont peur qu’on leur trouve vraiment quelque chose.

Comment les convaincre ?

En poursuivant l’enseignement dès que possible. Et pour cela, nous avons besoin de bénévoles, notamment de jeunes prêts à se former et qui pourront prendre la relève dans quelques années.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV 3 601 substances chimiques migrent des aliments vers notre organisme
NEXT Saint Joachim. Actions de prévention au centre de santé