nous entrons dans une période de vigilance accrue en Occitanie

nous entrons dans une période de vigilance accrue en Occitanie
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En raison de sa capacité à transmettre les virus de la dengue, du chikungunya et du Zika, le moustique tigre fait l’objet d’une surveillance renforcée, dans la région où il est très présent, du 1er mai au 30 novembre.

Même s’il pleut et « L’arrivée du moustique tigre en milieu urbain va être retardée cette année, ils seront là », promet d’emblée Sophie Albert, directrice adjointe de l’Agence régionale de santé (ARS Occitanie). Car nous entrons dans la période de vigilance du 1er mai jusqu’à fin novembre. Notamment dans la région, où l’aedes albopictus (son nom scientifique), une des espèces les plus invasives, est particulièrement implantée, notamment en milieu urbain et sur le littoral.

Et l’ARS, comme chaque année, relaie les qu’il faut savoir car, au-delà des nuisances, le moustique tigre est connu pour transmettre « des virus, des arbovirus, comme la dengue, le chikungunya ou le zika »souligne Betty Zumbo, directrice adjointe de la Santé publique de l’ARS en charge de la politique de prévention.

Quatre fois plus de cas importés début 2024

Car c’est un fait, nous aurons des cas d’infection cette année en Occitanie. Amandine Cochet, épidémiologiste à Santé Publique , a relevé en 2023 pas moins de 23 cas importés de dengue, contre 12 en 2022. “C’est plus de la moitié des cas enregistrés en France”, insiste le scientifique. 11 cas autochtones ont été soignés à Perpignan, 9 à Gagnières dans le Gard et 3 à Montpellier. « On peut déjà prévoir une très forte pression des importations de dengue en 2024 en raison des nombreux échanges avec les Antilles et l’Amérique Latine, notamment l’Argentine et le Brésil ». Car le début de l’année a déjà vu quatre fois plus de cas importés, ce qui promet une saison sous haute surveillance, notamment avec les de Paris qui verront une forte concentration de population et un nombre de déplacements très important.

C’est pourquoi l’ARS insiste sur les bonnes pratiques à destination des voyageurs. « Il est important de se protéger pendant le voyage mais aussi au retour de voyage », précise Adrian Kriche, médecin à l’unité Alert Monitoring de gestion sanitaire. Ce qui rappelle les principaux symptômes de ces maladies tropicales : fièvre, douleurs musculaires, maux de tête et éruption cutanée.

Bonnes pratiques : le priver d’eau

Pour chaque cas avéré, qu’il soit importé ou autochtone, l’ARS intervient et lance des enquêtes auprès des proches de la personne ciblée. “à la recherche d’autres cas”, souligne le médecin. Et cela se termine par une campagne ciblée de lutte contre les moustiques, pour assainir le quartier et empêcher la propagation du virus.

Dans tous les cas, le message principal de l’ARS est de veiller à ce que les virus ne prolifèrent pas. Pour ce faire, le message reste le même : le priver d’eau. Prendre soin de sécher tous les points où les larves peuvent se développer : « Nettoyer soigneusement les gouttières, couvrir tous les récipients, vider toutes les collectes d’eau là où elle s’accumule… »Liste de Betty Zumbo.

L’ARS renvoie à son site de bonnes pratiques à destination des voyageurs, résidents et professionnels de santé.

 
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