comment attrape-t-on la maladie ? – .

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Depuis la mi-mars, 26 cas de choléra ont été confirmés à Mayotte. Face à cette situation, l’Agence Régionale de Santé et le Centre Hospitalier de Mayotte ont pris la décision d’ouvrir aujourd’hui une deuxième « unité choléra », au sein du centre médical de référence de Dzoumogné. Le premier cas identifié remonte au 19 mars chez une personne originaire des Comores.

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Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par une bactérie très mobile, le bacille. Vibrio cholérique. Chez certains patients, le choléra peut provoquer une diarrhée aqueuse aiguë sévère. « Une fois dans l’intestin, les vibrions sécrètent notamment la toxine cholérique, principalement responsable de la déshydratation importante qui caractérise l’infection : les pertes d’eau et d’électrolytes peuvent atteindre 15 litres par jour. […] Les selles diarrhéiques rejetées en grande quantité sont responsables de la propagation des bacilles dans l’environnement et de la transmission fécale-orale », prévient l’Institut Pasteur.

Une maladie infectieuse potentiellement mortelle

Dans la plupart des cas, les patients infectés ne présentent aucun symptôme même si le bacille peut être présent dans leurs selles ou rejeté dans l’environnement. En fait, moins de 25 % des personnes infectées développent des symptômes. Pour 10 à 20 % des patients, une maladie grave se développe. « En l’absence de traitement, dans ses manifestations les plus graves, le choléra est l’une des maladies infectieuses les plus rapidement mortelles : la mort survient en 1 à 3 jours, par collapsus cardiovasculaire dans 25 à 50 % des cas. La mortalité est plus élevée chez les enfants, les personnes âgées et les personnes vulnérables », explique l’Institut Pasteur.

L’incubation peut durer de quelques heures à plusieurs jours ; pendant cette période, les transports de vibrions continuent de s’effectuer sur des distances plus ou moins longues. Une fois la maladie identifiée, le traitement vise à compenser les pertes en eau par réhydratation orale ou intraveineuse. “L’antibiothérapie est utile dans les cas graves, mais l’émergence de souches de vibrions cholériques multirésistantes aux antibiotiques nécessite de tester la sensibilité aux antibiotiques sur un échantillon représentatif de souches isolées”, souligne l’Institut Pasteur.

Améliorer l’accès à l’eau potable

Une guérison complète peut se produire rapidement, même en quelques heures. Pour lutter contre les épidémies de choléra, l’amélioration de l’accès à l’eau potable et les mesures générales d’hygiène sont des aspects fondamentaux. « Les pratiques et croyances culturelles locales jouent un rôle clé dans la promotion de pratiques d’hygiène appropriées, telles que se laver les mains avec du savon, préparer et conserver les aliments en toute sécurité et jeter les selles des enfants en toute sécurité. Les pratiques funéraires doivent être adaptées aux personnes qui meurent du choléra afin de prévenir l’infection parmi les participants à la cérémonie », détaille l’Organisation mondiale de la santé pour endiguer le choléra.

A Mayotte, pour contenir le risque, l’agence régionale de santé a mis en place un centre de dépistage et des patrouilles sanitaires sont également effectuées sur le terrain. Par ailleurs, des opérations de vaccination sont proposées. Actuellement, le seul vaccin contre le choléra disponible en est le Dukoral. « Un vaccin O1 monovalent, composé de germes entiers tués de V. cholerae O1 associés à une sous-unité B recombinante de la toxine cholérique. […] Ce vaccin, qui est le seul à avoir été présélectionné par l’OMS, a été utilisé dans plusieurs campagnes de vaccination de masse », explique l’Institut Pasteur. Ce vaccin n’est pas homologué chez les enfants de moins de 2 ans, il est administré aux adultes et aux enfants de plus de 6 ans en 2 doses, espacées d’au moins 7 jours et maximum de 6 semaines, et assure une protection unique. semaine après l’administration de la deuxième dose.

L’Institut Pasteur indique qu’il existe également vaccins bivalents O1 et O139, préparés à partir d’organismes entiers tués qui ne contiennent pas la sous-unité B de la toxine cholérique. Le vaccin Shanchol a été approuvé en 2009 en Inde, le vaccin Euvichol en 2015 en République de Corée.

Le 12 avril, l’OMS a préqualifié un nouveau vaccin contre le choléra. « Le nouveau vaccin est le troisième produit de la même famille de vaccins contre le choléra figurant sur notre liste de préqualification », a déclaré le Dr Rogerio Gaspar, directeur du département de réglementation et de préqualification de l’OMS. « Nous espérons que cette nouvelle préqualification permettra une augmentation rapide de la production et de l’approvisionnement, dont de nombreuses communautés confrontées à des épidémies de choléra ont un besoin urgent. »

 
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