L’arthrose, cette maladie des articulations qui entraîne la destruction du cartilage, touche près de 528 millions de personnes dans le monde, dont 10 millions de Français. Généralement, il n’est détecté qu’après l’observation de dommages structurels importants au niveau du joint. Face à ce problème, une équipe de chercheurs anglais a mis au point un traitement sanguin permettant de diagnostiquer l’évolution de l’arthrose des genoux jusqu’à 8 ans à l’avance.
La revue Science Advances a révélé les prémices d’une révolution scientifique : un test sanguin pour détecter l’arthrose du genou. Pour proposer ce nouvel examen, les chercheurs ont regardé 24 biomarqueurs prédictifs responsables de l’arthrose du genou sur un panel de 200 femmes. Ils ont découvert, en isolant ces différentes molécules dans le sang, que 6 d’entre elles peuvent indiquer avec une fiabilité de 77 % si une personne développera une arthrose du genou dans les huit années suivantes. Ainsi, si cette découverte se confirmait, elle permettrait dans un premier temps de prédire précocement la maladie et d’anticiper la création de potentiels traitements pour ralentir sa progression.
Ces tests sanguins se sont également révélés plus efficaces que les approches traditionnelles basées sur l’âge, le poids ou la douleur au genou, soulignent les auteurs de l’étude. Selon les chercheurs, cette efficacité s’explique par la capacité des biomarqueurs à détecter de subtils changements moléculaires (…)
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