Sur la table de chevet de Marthe Laverdière

Deux fois par mois, une personnalité publique nous raconte ce qu’elle lit en ce moment. Cette semaine : l’auteure, horticultrice et conteuse Marthe Laverdière, dont la nouvelle saga historique La Delle vient d’arriver en librairie et que l’on pourra voir dès le mois de juin aux manettes de son propre spectacle, Planter avec Marthesur la TVA.


Publié à 1h23

Mis à jour à 13h00

Frère AndréMicheline Lachance

« J’aime beaucoup lire sur ces vies plus grandes que nature. C’est sûr que ça a été beaucoup romancé, mais voir comment une personne peut se dépouiller à ce point pour tendre la main à une autre, j’aime ça. C’est un vieux livre que j’ai trouvé dans un Écolivres – j’aime beaucoup aller aux Écolivres. Je choisis d’acheter des livres très usagés car je me dis que s’ils ont été utilisés, c’est parce qu’ils ont été aimés [rires] ! On voit toutes les luttes qu’il y a eu pour construire l’oratoire Saint-Joseph, toutes les difficultés qu’il a rencontrées, les gens qui ne l’ont pas compris parce que c’était un homme peu instruit. . Sa façon de vivre, sa façon de voir la vie, ses combats, c’est très inspirant. »

Frère André

Micheline Lachance

Les Éditions de l’Homme

400pages

Les sœurs Deblois, Louise Tremblay D’Essiambre

” J’ai aimé Les sœurs Deblois. Nous sommes encore une fois dans l’histoire du Québec. J’aime beaucoup la façon d’écrire de Louise Tremblay D’Essiambre. Je trouve qu’elle incarne bien ses personnages. J’ai vraiment, beaucoup aimé cette série. Voilà à quoi ressemble la vie : c’est des hauts, puis des bas, puis des paires de bas, comme dirait mon père. Et dans les livres [de cette saga], c’est ça. »

Les sœurs Debloisvolume 1, Charlotte

Louise Tremblay D’Essiambre

Saint-Jean

536 pages

Bonheur du jourFrançoise Gaudet-Smet

« Elle nous raconte tout ce qu’elle a appris de sa mère, les plantes, la cuisine… C’est un truc de ménagère des années 50, mais c’est merveilleux parce que ça ouvre une porte sur la connaissance de nos ancêtres que nous avons perdus. C’est une mine d’or pour ceux qui veulent en savoir plus. J’ai retrouvé tous ces vieux livres dans Écolivres ; et celle-ci était usée jusqu’à la corde – les extrémités des feuilles étaient arrondies après avoir été consultées. Nombreux sont ceux qui disent que dans Écolivres, il y a des livres qui ne sont pas à la mode, mais un livre est toujours à la mode. »

Bonheur du jour

Bonheur du jour

Françoise Gaudet-Smet

Léméac

303 pages

 
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