Les grands-mères maternelles peuvent améliorer le bien-être de leurs petits-enfants lorsqu’ils rencontrent des difficultés, révèle une étude de l’Université de Turku, en Finlande.
Les auteurs de l’article dans la revue Scientific Reports ont analysé les données démographiques de 1 197 adolescents anglais et gallois âgés de 11 à 16 ans. « Nous avons examiné si l’investissement des grands-parents réduisait les problèmes émotionnels et comportementaux chez les enfants résultant de multiples expériences négatives au début de la vie », décrivent-ils.
Résultat : l’investissement des grands-mères maternelles peut contribuer à réduire ces problèmes chez les enfants qui traversent très tôt des épisodes de vie négatifs, par exemple lorsqu’un proche décède ou a un problème d’alcool.
« Lorsque les enfants ont été confrontés à plusieurs [situations difficiles]l’investissement des grands-mères maternelles a réduit, mais n’a pas réussi à effacer complètement, leurs problèmes émotionnels et comportementaux », précisent-ils dans l’étude.
L’investissement pourrait donner lieu à la garde de petits-enfants ou à une aide financière.
A l’inverse, le soutien des autres grands-parents n’a pas eu le même effet, montre l’étude.
Les bénéfices liés à la présence de grands-mères pourraient même perdurer jusqu’à l’âge adulte, estiment-ils.
Dans un communiqué, Samuli Helle, chercheur principal de l’Université de Turku, a déclaré : « les effets de l’adversité pendant les périodes sensibles du développement (…)
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