Congo-Brazzaville : épidémie de variole du singe déclarée après 59 cas détectés

Congo-Brazzaville : épidémie de variole du singe déclarée après 59 cas détectés
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Dans un communiqué rendu public le 23 avril 2024, le Ministère de la Santé et de la Population de la République du Congo a confirmé la présence sur son sol de 59 cas de variole du singe. Maladie qui se transmet des animaux aux humains et des humains aux humains. Une situation qui a conduit les autorités à prendre des mesures urgentes.

La variole du singe est une maladie peu connue mais qui gagne de plus en plus de terrain sur le continent africain, notamment en République du Congo où des cas ont été signalés. En effet, dans le communiqué n°0616 signé du ministre de la Santé et de la Population du Congo, Gilbert Mokoki, les autorités sanitaires de ce pays frontalier dressent un bilan épidémiologique inquiétant. Qui fait état de 59 personnes atteintes de la variole du singe dans 5 départements et 9 districts sanitaires du pays. D’où la nécessité d’une intervention rapide des acteurs de santé publique afin d’endiguer au plus vite cette maladie virale.

Recommandations formulées par les autorités congolaises

Au vu des résultats déplorés, le membre du gouvernement congolais a donc déclaré une épidémie de variole du singe sur le territoire, conformément aux dispositions du Règlement Sanitaire International dont la République du Congo est signataire. En outre, le ministère de la Santé a formulé certaines recommandations concernant les mesures préventives, à savoir : éviter autant que possible les lieux de rassemblement des animaux sauvages ainsi que leurs passages, appliquer les mesures d’hygiène de base, éviter les contacts et les relations sexuelles pendant 21 jours avec des sujets suspects, recourir au port d’un masque chirurgical et de gants si nécessaire tout contact avec un cas suspect ou confirmé » indique le communiqué.

La variole du singe est une maladie infectieuse émergente causée par un virus transmis par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs. Elle peut alors se propager d’un être humain à un autre, bien que ce mode de transmission ne puisse à lui seul entretenir une épidémie. Si pour l’instant aucun cas mortel n’a été signalé chez nos voisins, des questions demeurent sur la situation au Gabon. A ce propos, le média gabonais Time a tenté en vain de contacter le cabinet du ministre de la Santé.


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