L’anaphrodisie correspond au manque d’intérêt pour la sexualité sur le long terme. Elle survient souvent après une simple baisse de libido non prise en charge. Pour ceux qui souhaiteraient que cela change, des solutions existent.
Lorsque l’absence de libido et d’intérêt pour la sexualité perdure, on parle d’anaphrodisie. Dans certaines situations, cette absence totale de désir sexuel semble avoir toujours été présente. Il s’agit alors d’une anaphrodisie primaire. Les antécédents familiaux, les conditions et la nature de l’éducation sexuelle et d’éventuels épisodes traumatisants survenus pendant l’enfance ou l’adolescence peuvent l’expliquer. Mais, dans la plupart des cas, l’anaphrodisie est secondaire : elle survient après une période où le désir existait réellement.
Comprendre l’anaphrodisie ?
Les causes peuvent être organiques. En clair, la baisse de libido conduisant à l’anaphrodisie peut être déclenchée par la prise de médicaments comme certaines pilules contraceptives par exemple. Des perturbations de l’équilibre hormonal et neuroendocrinien sont également constatées chez les deux sexes. Des infections génitales récurrentes et une dysfonction érectile peuvent également en être la cause. En outre, ” de manière générale, toute pathologie qui provoque des douleurs lors des rapports sexuels peut à terme provoquer des anaphrodisies secondaires », note Sexologika.com qui propose des consultations de sexologie à distance.
Cependant, des composantes psychologiques sont souvent impliquées. Il peut s’agir de troubles psychologiques ou psychiatriques comme la dépression ou des troubles anxieux non traités. La qualité de la relation de couple peut également jouer un rôle. Si les conflits sont naturellement néfastes au désir, les éléments contextuels peuvent aussi agir de manière négative. C’est le cas lorsque « les conditions sociales de la vie du couple [sont précaires]cohabitation désagréable avec la belle-famille [est imposée]l’exiguïté de l’appartement [permet une] intrusion fréquente d’enfants… », énumère le Collège national de gynécologuesgynécologues et obstétriciens français (CNGOF).
Alors est-il possible de raviver le désir ?
Lorsque l’anaphrodisie est établie, il faut d’abord envisager une thérapie cognitivo-comportementale, faisant appel à un sexologue, un psychologue ou un neuropsychologue. Cela aidera à identifier la ou les causes de ce manque durable de désir sexuel. Le problème sera résolu en fonction de la cause.
En parallèle, plusieurs astuces peuvent vous aider à retrouver le chemin du désir. Ainsi, les facteurs de bonne santé au quotidien contribuent au bien-être général et sexuel. Pour ce faire, faites de l’exercice physiquephysique sur une base régulière, ce qui augmentera votre énergieénergie, améliorera votre image corporelle et boostera votre bonne humeur. Prenez soin de votre sommeil et de votre alimentation et éliminez les éléments toxiques pour votre libido, comme le tabac et l’alcool.
Communiquez le plus possible avec votre partenaire sur vos besoins, afin de développer et entretenir un lien. Réduire les sources de stresserstresser au maximum. Assurez-vous de vous réserver du temps de qualité : dîner, café à terrasseterrasse, séance de massage, cinéma… A vous de choisir selon vos possibilités. Ne négligez pas : un simple moment de tendresse peut faire des merveilles.
