A la Cinémathèque de Paris jusqu’au 5 janvier 2025, l’exposition « L’Art de James Cameron » plonge dans les carnets de croquis du réalisateur et producteur américain. Cette immersion dans son univers créatif qui précède le tournage de ses films présente plus de 300 œuvres originales.
Avant de passer derrière la caméra, James Cameron imagine ses films à travers des dessins. Il en a même inclus un dans son long métrage « Titanic ». Plus de 300 œuvres originales, dont pastels et peintures, du réalisateur américain sont désormais réunies à la Cinémathèque de Paris dans l’exposition « L’Art de James Cameron ». Une immersion captivante dans les secrets de fabrication du cinéaste d’« Avatar », « Alien » ou « Terminator » à découvrir jusqu’au 5 janvier 2025.
Réputés pour leurs effets visuels avant-gardistes, ces films repoussent les limites de ce que l’on croyait possible. Pourtant, les idées de Cameron naissent dans les pages de ses carnets de croquis. Certains de ces croquis ont même vu le jour pendant le sommeil de James Cameron.
Enfant, le futur réalisateur s’imaginait devenir designer. «Je pensais en termes d’images, donc je pensais vraiment en termes de plans, si vous y réfléchissez. Donc la transition vers le cinéma a été très facile, car c’était juste une prolongation de ce que je faisais déjà”, indique James Cameron dans le 12h45 du 22 avril.
« Une autobiographie à travers l’art »
Les dessins comme autant de sources d’inspiration, bien loin de l’intelligence artificielle de plus en plus utilisée au cinéma. « Je pense que nous apprendrons des choses sur la conscience, des choses sur l’art grâce à l’IA générative. Mais il n’y a pas d’original, pas de peinture qui va sur la toile du cinéma. Les ordinateurs ne peuvent pas faire ça, je pense que l’artiste humain devient d’une certaine manière plus important », estime le réalisateur.
L’exposition « L’Art de James Cameron » est divisée en six thèmes principaux, basés sur les éléments clés de son œuvre : « Rêver les yeux grands ouverts », « La machine humaine », « Explorer l’inconnu », « Titanic : Tournez Back Time », « Créatures : humains et extraterrestres » et « Les mondes indomptés ». Et James Cameron le décrit comme « une autobiographie à travers l’art », une manière originale de retracer soixante ans de créativité.
Sujet télé : Karima Benamrouche
Adaptation web : olhor
« L’art de James Cameron », La Cinémathèque française, Paris, jusqu’au 5 janvier 2025.
