José Bové, joué par Bouli Lanners au cinéma

José Bové, joué par Bouli Lanners au cinéma
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Retour sur un scandale politique qui a réellement existé, en 2013. “Une question de principe”Bouli Lanners incarne José Bové, un député européen qui lutte contre les lobbies du tabac. “Ça m’a fait plaisir parce que j’aime beaucoup ça et ça m’a permis de fumer à nouveau la pipe !”, rigole l’acteur. “J’ai appris, en plein séminaire des Verts, que le commissaire à la santé est limogé. Je me demande ce qui aurait pu arriver pour qu’il soit mis à la porte alors qu’il avait sa directive sur le tabac. »explique José Bové. “Ça commence comme ça, et on se retrouve dans un imbroglio avec, en tête, le président de la Commission, M. Barroso, qui tire les ficelles.”

“La chance qu’on a eu, c’est qu’à Bruxelles et Strasbourg, il y a toujours cette transhumance qui a lieu tous les mois, ce qui fait que les bâtiments sont vides, tous les mois ou toutes les trois semaines”, souligne Bouli Laners. Le Parlement européen, où José Bové n’était pas forcément le bienvenu, lors de sa candidature avec Daniel Cohn-Bendit : “Je n’avais pas de formation pour être député, je suis syndicaliste, j’étais dans l’action, on avait fauché les OGM, vécu des aventures avec McDonalds.”

“Je suis très choqué que les écologistes soient traités d’écoterroristes”

« Selon les périodes, les rapports de force, les pouvoirs politiques et les lobbies détestent les écologistes. Je suis très choqué quand on criminalise, quand on traite les écologistes comme des écoterroristes, c’est un mépris total pour les victimes du terrorisme. “Il faut que certains se ressaisissent et qu’on puisse continuer à s’exprimer dans l’intérêt général.”, estime l’ancien député européen. Concernant les lobbies et les pressions sur l’Union européenne, José Bové estime que « Aujourd’hui, tout est tourné vers l’Europe ». “Cela dérange les empires, la Chine, la Russie, les États-Unis. Nous représentons quelque chose de difficile, donc nous avons toutes les pressions. Du Qatar, du Maroc, nous avons des soupçons avec la Russie, la Chine. Mais on en parle, et à chaque crise, on essaie d’avancer.»se souvient José Bové.

« Je crois toujours à la politique, l’outil fonctionne, j’ai besoin d’être dans la rue pour certaines choses, mais on ne peut pas légiférer là-bas. Mais pour faire bouger les lignes au Parlement, parfois, il faut descendre dans la rue.» estime Bouli Laners, qui estime pour sa part que la répression des militants écologistes est “hallucinatoire” En France, “incomparable” avec ce qu’il sait en Belgique.

 
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