une première pour le coverband qui déchaîne les foules

une première pour le coverband qui déchaîne les foules
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Les fans de Jean-Jacques Goldman sont résignés. Ils ne se font plus d’illusions sur un retour scénique de leur idole. Cela fait presque 25 ans qu’il a raccroché son matériel de tournée et ne sort plus d’albums sous son nom. Une aubaine pour Christophe Celen et son groupe Goldmanmania qui propose de revenir en direct sur l’ambiance et les émotions des concerts à succès de la chanson française. Car il le répète en toutes circonstances : si Goldman était encore actif ou – chose improbable – revenait sur scène, son projet s’arrêterait instantanément.

Ce samedi 27 avril, Goldmanmania donne rendez-vous avec son public pour une date importante. Ce sera le dernier du quatrième spectacle proposé par le groupe, avec une représentation dans un lieu emblématique : le Cirque Royal de Bruxelles. “Au départ, c’était ça. Mais comme la tournée s’est très bien déroulée, nous avons, presque à chaque fois, ajouté une date partout où nous allions. On partage tout, c’est sympa”indique le chanteur Christophe Celen.

Donnez-vous l’impression d’être surpris par ce succès ?

« Je relativise beaucoup car au départ, le succès était celui des chansons de Jean-Jacques Goldman. Je ne vais pas dire que ce qui nous arrive n’est pas mérité, mais nous jouons avec. Cela dit, si ce n’était pas bien fait, les gens ne viendraient pas nous voir. Le sentiment est donc mitigé. D’un côté, il y a l’impression d’être un peu usurpateur dans la mesure où ce n’est pas moi qui ai écrit et composé les chansons, de l’autre, si les gens reviennent, c’est parce qu’ils sont heureux.

D’autant plus que vous n’êtes pas le seul coverband de Jean-Jacques Goldman…

« Notre spécificité est d’avoir monté ce projet car nous sommes fans de l’artiste. Sans dénigrer qui que ce soit, je pense qu’il y a beaucoup de coverbands qui ont une approche différente. Ils font un coverband parce que Goldman marche bien. Étant fan de l’artiste et l’ayant beaucoup vu en concert, je sais ce qu’un fan de Goldman peut attendre d’un spectacle qui lui rend hommage. Je crois que nous avons les bons ingrédients parce que je me fais plaisir.

Ne sommes-nous pas dans le clonage ?

« Dans ce spectacle, on joue les versions telles que Jean-Jacques Goldman les a proposées mais on s’autorise des petits clins d’œil. Nous commençons par une certaine version et terminons par une autre. On y ajoute parfois une transition tirée d’une de ses tournées. On s’amuse tout en restant fidèle aux instrumentaux qu’il propose.

N’est-ce pas prendre des risques avec les fans ?

« S’il y a un risque pris, c’est par rapport à d’autres coverbands plus généralistes qui ne proposent que du hit. Dans le show, j’espère qu’on cherchera aussi d’autres titres, qu’il puisse servir les albums et chansons un peu moins connus qui sont restés dans l’ombre. Je m’en soucie beaucoup. Dans ce spectacle, par exemple, on joue une bande originale qu’il a réalisée pour Astérix. Les gens sont surpris.

Interpréter Jean-Jacques Goldman, est-ce facile ?

« C’est une musique populaire et efficace, donc ça paraît simple à première vue. Mais c’est aussi très bien fait et pas du tout facile à reproduire. Il y a beaucoup de subtilités. Après un concert, notre batteur ressort épuisé. Et je ne pourrais plus chanter une heure plus tard. Vocalement, il faut monter dans les aigus, ça demande de la puissance, je le ressens physiquement. C’est pour ça que pendant le concert, il y a des passages instrumentaux, pour que je récupère un peu. Nous avons déjà essayé des séquences de titres auxquelles nous avons dû renoncer car infaisable. Quand Jean-Jacques Goldman dit qu’il n’est pas un chanteur vocal, c’est de l’humilité de sa part. C’est dur! On nous a déjà demandé de jouer deux fois dans la même journée mais c’est impossible.

Goldmanmania ne clone pas Jean-Jacques Goldman et ses musiciens mais plutôt sa musique. ©Tous droits réservés par Charli’s Pictures 2023

Vous êtes toujours enseignant. Face au succès de la Goldmanmania, ne souhaitez-vous pas en faire votre métier ?

« Nous devrions tourner beaucoup plus et je ne veux pas de ça. Pour la moitié des musiciens du groupe, c’est leur métier. Je vois qu’ils sont parfois obligés de faire de la musique qu’ils n’aiment pas trop parce qu’ils doivent bien vivre. Ils donnent des cours, etc. Je veux garder ma liberté et le plaisir que me procure la Goldmanmania.

C’est votre quatrième tournée avec Goldmanmania. Y a-t-il de la place pour un cinquième ?

« Physiquement, si ça suit, oui. Et si le public suit aussi, bien sûr. Dans ma tête, cela se construit déjà. J’ai des idées d’éclairage et de séquences vidéo. Nous allons y travailler cet été.

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