Publié le 24 avril 2024 à 14h57 / Modifié le 24 avril 2024 à 15h01
L’information passerait quasiment inaperçue, se glissant ainsi dans le premier chapitre de Mes fantômes, à ce début du récit où le lecteur ne distingue pas encore les détails des faits importants : « C’est à l’adolescence, de retour en Angleterre, qu’elle semblait avoir perdu pied. » Quelque chose s’est vraiment brisé dans la vie d’Helen Grant, dite Hen, appelée « maman » par Bridget, la narratrice du roman de Gwendoline Riley, une auteure londonienne que les éditions de L’Olivier publient pour la première fois en français. , subtilement traduit par Olivier Deparis.
Chassé du paradis après une enfance insouciante au Venezuela où son père travaillait pour une compagnie pétrolière, Helen Grant semble condamnée à courir après le bonheur « comme une plante qui cherche la lumière » : influences amoureuses, divorces, solitudes. C’est en tout cas ainsi que « Bridge » justifie le tempérament malheureux de sa mère. Mais cette rupture originale suffit-elle à expliquer ses manières sournoises, ses emportements acariâtres, son incapacité à nouer des liens durables ? Cette fissure est-elle récurrente, comme les répliques d’un tremblement de terre, sur la personnalité de Bridget, dont les effusions de chaleur se limitent aux cartes de vœux ?
Intéressé par cet article ?
Pour profiter pleinement de notre contenu, abonnez-vous ! Jusqu’au 30 avril, profitez de près de 15 % de réduction sur l’offre annuelle !
CONSULTER LES OFFRES
Bonnes raisons de s’abonner au Temps :
- Accès illimité à tout le contenu disponible sur le site.
- Accès illimité à tous les contenus disponibles sur l’application mobile
- Plan de partage de 5 articles par mois
- Consultation de la version numérique du journal à partir de 22h la veille
- Accès aux suppléments et à T, le magazine Temps, au format e-paper
- Accès à un ensemble d’avantages exclusifs réservés aux abonnés
Déjà abonné ?
Ouvrir une session