La science aurait-elle enfin trouvé un équivalent moderne à l’élixir de jouvence ? C’est ce que révèle une étude pas si farfelue menée par des chercheurs de l’Université du sud du Mississippi, du Texas et de l’Indiana, aux États-Unis. En examinant les dossiers de personnes âgées atteintes de troubles cognitifs légers, ils ont réalisé que certaines activités de loisirs stimulantes cognitives (ACSC) pourraient être bénéfiques.
« Aujourd’hui, près de 6 millions de personnes aux États-Unis souffrent de démence, et ce nombre devrait atteindre environ 14 millions d’ici 2060 », prévient Junhyoung Kim, chercheur à l’université du Texas. Cette découverte est-elle un premier pas dans la lutte contre l’apparition de telles maladies ? ScienceAlert nous en dit plus. En tout cas, une chose est sûre : si vous voulez garder l’esprit vif en vieillissant, les mots croisés sont vos amis.
À partir de 2012, les chercheurs ont suivi pendant huit ans les dossiers de 5 932 personnes âgées de 50 ans ou plus atteintes de troubles cognitifs légers. Les participants ont ensuite été classés en trois niveaux (faible, moyen, élevé) en fonction de la fréquence à laquelle ils participaient à l’AACS. « En bref, le groupe ayant participé de manière élevée a systématiquement montré des niveaux de fonction cognitive plus élevés que les autres groupes », explique Junhyoung Kim.
Trois fois par semaine minimum
Les chercheurs rapportent également que les bénéfices d’une implication élevée dans des loisirs tels que la lecture, l’écriture ou les échecs sont cohérents sur la mémoire, l’attention et la vitesse de traitement cognitif. La bonne nouvelle est que ce type d’activité régulière peut aider à combattre les effets du vieillissement, du moins chez les personnes qui ont déjà reçu un diagnostic de déficience cognitive légère. De plus, c’est en pratiquant seulement trois fois par semaine que…
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