Gilbert Rozon fustige les actionnaires de Juste pour rire

Gilbert Rozon fustige les actionnaires de Juste pour rire
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Dans une rare entrevue télévisée à Radio-Canada, l’entrepreneur déchu Gilbert Rozon revient sur les déboires de l’empire qu’il a créé en 1983 et qui s’est mis à l’abri de ses créanciers en mars dernier. S’il prend la parole aujourd’hui, c’est, dit-il, dans l’espoir que Juste pour rire finisse entre de bonnes mains.

Dans une lettre ouverte publiée dans La presse, Mardi matin, le fondateur et ancien président du Groupe Juste pour rire (JPR) fustige les actionnaires Bell, Evenko et Creative Artists Agency (CAA) et leur attribue la faillite de l’entreprise. Il continue également CAA49% titulaire de JPRpour 17 M$, ce qui correspond au solde du prix de vente conclu en 2018.

2 ou3 millions de dollars à trois– mais qu’ils prenaient aussi des frais de gestion annuels qui n’étaient pas nécessaires et qui, en interne, nous coûtaient moins cher », « texte » : « J’ai découvert, avec étonnement et colère, que non seulement ils investissaient à peine pour acheter – 2 ou 3 millions de dollars entre trois – mais ils ont aussi pris en charge des frais de gestion annuels qui n’étaient pas nécessaires et qui, en interne, nous coûtent moins cher”}}”>J’ai découvert, avec étonnement et colère, que non seulement ils n’investissaient presque rien pour acheter – 2 ou 3 millions de dollars à trois personnes – mais qu’en plus ils encouraient des frais de gestion annuels qui n’étaient pas nécessaires et qui, en interne, nous coûtent moins cher.s’explique-t-il par visioconférence depuis Paris, où il réside désormais.

Il dénonce également le fait que Bell refuse désormais de commanditer le Festival Juste pour rire, après l’avoir soutenu financièrement pendant des années, à hauteur de 2 à 2,5 millions de dollars par année. JPR va lui acheter de la publicité au prix fort», «texte»: «Bell ne sponsorise plus soudainement l’événement qu’il a acheté, tout en empêchant d’autres compagnies de téléphone de le devenir. De plus, il oblige JPR à lui acheter de la publicité au prix fort”}}”>Bell ne sponsorise plus soudainement l’événement qu’elle a acheté, tout en empêchant d’autres compagnies de téléphone de le devenir. De plus, cela nécessite JPR lui acheter de la publicité au prix fortil résume.

JPR a été privé, au minimum, de 5à 6millions par an pendant six ans, ce qui correspond à la perte totale accumulée. Même si c’est légal de faire ça, pour moi ce n’est pas moral.”, “texte” : “JPR a été privée, au minimum, de 5 à 6 millions par an pendant six ans, ce qui correspond à la perte totale accumulée. . Même si c’est légal de faire ça, pour moi, ce n’est pas moral. “}}”>JPR a été privé, au minimum, de 5 à 6 millions par an pendant six ans, ce qui correspond à la perte totale accumulée. Même si c’est légal de faire cela, pour moi, ce n’est pas moral.

Le clou dans le cercueil, selon Gilbert Rozon, reste cependant la décision des repreneurs de se débarrasser complètement de l’équipe de direction qui était en place chez JPRdes cadres qui pourraient avoir jusqu’à 30 ans d’expérience.

montre. Ce type de moteur à deux pistons signifiait que JPR était toujours en bonne santé financière. C’est très rare en 35Cela fait des années que nous vivons de mauvaises années. », « texte » : « J’ai embauché des gens qui savaient vendre et qui étaient obsédés par l’idée de faire de bons spectacles. Ce type de moteur à deux pistons signifiait que JPR était toujours en bonne santé financière. C’est très rare en 35 ans qu’on ait des mauvaises années. »}} »>J’ai embauché des gens qui savaient comment vendre et qui étaient obsédés par l’idée de bien faire montre. Ce type de moteur à deux pistons signifiait que JPR était toujours en bonne santé financière. C’est très rare en 35 ans qu’on ait des mauvaises années.

Pour que Juste pour rire marche, il faut de bons joueurs et il faut mettre un peu d’argent, sinon on tire sur la poule aux œufs d’or et un jour, on la tue.

Une citation de Gilbert Rozon, en entrevue à Radio-Canada

L’affaire Gilbert Rozon et la réputation de Juste pour rire

L’homme d’affaires revient également sur le scandale qui l’a durement frappé en 2017, lorsque plusieurs femmes l’accusaient d’agressions sexuelles ou de fautes à leur encontre. Gilbert Rozon a été acquitté en décembre 2020 des accusations de viol et d’attentat à la pudeur. En décembre prochain, il fera face à neuf poursuites civiles en dommages-intérêts intentées par des victimes présumées d’agression sexuelle, qui seront entendues en un seul procès.

S’il avoue ne pas avoir toujours été un ange, il soutient qu’il n’a rien à se reprocher en matière pénale. Il met également en perspective l’effet de ces allégations sur la réputation de JPRsurtout à l’international où très peu de gens associent son nom à l’entreprise, selon lui.

JPR doit continuer malgré cela. Si Geoff Molson a des problèmes personnels, est-ce que les Canadiens de Montréal vont arrêter de jouer ? », « texte » : « C’était un phénomène très local. [De toute façon], la marque JPR doit perdurer malgré cela. Si Geoff Molson a des problèmes personnels, les Canadiens de Montréal arrêteront-ils de jouer ?}}”>C’était un phénomène très local. [De toute façon]la marque de JPR doit continuer malgré cela. Si Geoff Molson a des problèmes personnels, les Canadiens de Montréal vont-ils arrêter de jouer ?illustre-t-il dans une entrevue à Radio-Canada.

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Le festival Juste pour rire n’aura pas lieu en 2024.

Photo : Vivien Gaumand

«C’est fini pour moi au Québec»

Désormais installé en France avec son épouse, Gilbert Rozon n’a pas l’intention de revenir au Québec ni de racheter Juste pour rire. Il dit espérer simplement que l’entreprise ne sera pas vendue au coup par coup et que les acheteurs potentiels respecteront le concept global de JPR.

Je n’ai pas de désenchantement envers le peuple québécois, mais j’ai eu du désenchantement envers une certaine élite, à qui il manquait un peu de courage […] Je sais que pour moi, c’est fini au Québec. Si, après avoir été disculpé, le lendemain on me traite de pestiféré, que reste-t-il ? » ajoute-t-il en référence à un article à son sujet paru dans la presse québécoise après son acquittement.

J’ai tout fait pour défendre les couleurs du Québec et de Montréal. J’y ai mis tellement de cœur, imaginez le chagrin.

Avec les informations de Louis-Philippe Ouimet

 
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