Un Français sur quatre souffre de rhinite allergique, autrement dit de rhume des foins. Résultat : nez bouché, crises d’éternuements, yeux rouges, qui piquent ou larmoyants…
Des manifestations qui compliquent la pratique d’une activité physique en extérieur. Alors, sport et allergies sont-ils forcément incompatibles ?
Heureusement, avec un traitement approprié et quelques précautions, rien ne devrait vous empêcher de pratiquer une activité physique.
Premier conseil : avant de programmer votre séance, surveillez le risque pollinique dans votre département. Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) met régulièrement à jour sa « carte pollinique de France ».
Si le risque est élevé, préférez le sport en salle.
Surveillez la météo
Programmez vos séances après les périodes pluvieuses. En effet, la pluie dépose le pollen au sol, empêchant son transport par le vent. Et donc bien sûr, évitez les périodes trop venteuses où le pollen est dispersé dans l’air.
Tôt le matin ou tard le soir
Le matin et le soir, les concentrations de pollen sont plus faibles. Plus les températures baissent, moins il y a de pollens en suspension dans l’air.
Adaptez votre équipement
Lorsque vous sortez, certains accessoires contribueront à vous protéger. Ainsi des lunettes de soleil enveloppantes ou un masque filtrant anti-pollen empêcheront les allergènes de pénétrer dans vos yeux, votre nez ou votre bouche.
Rincer
Enfin, il est conseillé de se doucher le plus tôt possible après l’effort afin d’éliminer les allergènes de votre corps et de vos cheveux.
Laver votre équipement d’entraînement après l’exercice peut également aider à éliminer les déclencheurs d’allergies et à prévenir une réaction post-entraînement.
Source : RNSA