Selon une étude menée par l’Université du Michigan, certains produits ménagers augmenteraient le risque de développer une sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot. En effet, stocker ces produits dans certains endroits pourrait être à l’origine de cette pathologie.
Dans une maison, certains espaces sont dédiés au stockage des produits de bricolage, de maison et de jardinage. Si le stockage de ces produits semble n’avoir aucun impact sur la santé, une étude américaine a récemment démontré le contraire. En effet, scientifiques s’est penché sur la question et à la fin de l’étude, il s’est avéré que le composants chimiques contenus dans ces produits augmentent le risque de développer la maladie de Charcot.
Focus sur la maladie de Charcot
Qu’est-ce que la SLA ?
La sclérose latérale amyotrophique, également appelée maladie de Charcot, est une maladie qui affecte la capacité du cerveau à contrôler muscles du corps. Selon les spécialistes de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, elle est multifactorielle et dépend des facteurs la génétique et environnemental. Comme cette maladie attaque directement le système nerveux, le patient atteint devient paralysé et ne peut plus bouger. Il existe des signes avant-coureurs de la maladie de Charcot et vous devez absolument les connaître à des fins de prévention.
Les causes de la maladie
Selon une étude réalisée et publiée dans la revue Sclérose latérale amyotrophique et dégénérescence frontotemporale, les composés chimiques volatils présents dans les caves et les garages augmentent le risque de développer la maladie. Stephen Goutman, directeur associé du Centre de recherche sur la maladie de Charcot à l’Université du Michigan, a assuré que les expositions sont en grande partie responsables de la manifestation de cette maladie. En effet, des endroits comme garages et les caves dans lesquelles le des produits stockés constituent un danger pour la santé.
Les produits en question
Selon les experts qui ont participé à l’enquête, produits chimiques pour l’entretien du jardin, les appareils fonctionnant au gaz etessence sont les trois principaux facteurs de risque de la maladie de Charcot. Des chercheurs de l’Université du Michigan expliquent que l’exposition à l’un ou à l’ensemble de ces produits augmente le risque de sclérose latérale amyotrophique d’environ 15 %. Par ailleurs, les produits comme la peinture et les pesticides constituent également des facteurs de risque, souligne Top Santé. Pour arriver à cette conclusion, des spécialistes ont mené une étude au domicile de plus de six cents personnes atteintes ou non de SLA. Au terme des recherches, il a été constaté que les composés chimiques stockés étaient significativement liés au développement de cette pathologie.
Autres éléments à considérer
L’air du garage suspecté
Pour les scientifiques, les polluants et le flux d’air en suspension dans une pièce comme le garage peuvent expliquer l’apparition de la maladie. Pour l’un des auteurs de l’étude, l’air du garage s’engouffre plus facilement dans la maison lorsque la porte d’entrée est ouverte et le flux d’air circule à travers le des mursles sols et fissures. Il est donc tout à fait naturel que le stockage de produits chimiques dans un garage ou une cave constitue un facteur de risque.
Consommation de certains aliments
Après la détection de nombreux cas de maladie de Charcot dans un village de Savoie, d’autres scientifiques ont décidé de mener une étude sur un plante comestible appelé fausse morille. A l’issue des recherches, il a été révélé que quatorze personnes atteintes de SLA avaient consommé ce champignon toxique, pourtant interdit de vente en France depuis plus de vingt ans.
