le parcours de traitement peut être amélioré

le parcours de traitement peut être amélioré
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L’incidence des cancers des voies biliaires est en augmentation depuis plusieurs années en France et à l’étranger. Cependant, la nature du traitement et le pronostic de la maladie dépendent du stade auquel elles sont diagnostiquées. En pratique, les données françaises les plus récentes décrivent que la chirurgie curative est accessible à moins de 30 % des patients. Cependant, l’augmentation de l’incidence nécessite une optimisation de l’organisation des soins. Des chercheurs franciliens ont souhaité faire un état des lieux des parcours de soins actuels à partir des données PMSI, afin d’identifier des pistes d’amélioration.

Près de 500 cas annuels supplémentaires sur cinq ans

Ils ont ainsi extrait les données de tous les patients adultes diagnostiqués avec un premier cancer des voies biliaires entre 2017 et 2021. Deux types d’analyses ont été successivement réalisées : la première analyse était basée sur la nature du traitement (soins curatifs, palliatifs ou de soutien), la seconde en utilisant une approche longitudinale prenant en compte la séquence des traitements de manière chronologique.

Sur la période d’analyse, 19 825 patients ont été recensés, le nombre moyen de diagnostics ayant augmenté régulièrement de 1 916 personnes en 2017 à 2 495 en 2021. L’âge moyen au diagnostic était de 73 ans et 51 %. étaient des hommes. Un patient sur deux présentait des métastases intra ou extra-hépatiques au cours du suivi, dont la durée médiane était inférieure à 2 ans. En pratique, un tiers d’entre eux étaient suivis dans un hôpital général, un tiers dans un hôpital universitaire et le reste dans des centres privés ou semi-privés.

Recentrer l’activité sur les hôpitaux non généraux

Les patients pouvaient être répartis en trois groupes : ceux recevant des soins palliatifs (38,7 %), ceux recevant des traitements non curatifs (chimiothérapie palliative, 38,9 %) et ceux recevant un traitement curatif (22,4 %). Ces chiffres illustrent l’agressivité de la maladie, notamment pour le cholangiocarcinome intrahépatique, souvent diagnostiqué à un stade avancé de la maladie.

Selon l’approche conventionnelle, être soigné dans un centre à volume d’activité moyen ou élevé pris en charge dans un centre hospitalier universitaire ou en milieu privé était associé à une probabilité plus élevée d’accéder à des soins curatifs par rapport aux soins palliatifs (rapport de cotes ajusté entre 1,49 et 2,32 selon la nature ou l’activité des centres).

L’approche longitudinale éclaire les parcours de soins dans la vie réelle : elle confirme que les centres universitaires et ceux à fort volume d’activité offrent la plus grande probabilité d’accès aux soins curatifs par rapport aux soins palliatifs (Taux de dangerosité ajusté entre 1,78 et 2,48). La survie à 2 ans après les soins curatifs était également plus élevée lorsque le parcours de soins était réalisé dans des centres académiques ou des centres à fort volume d’activité. Parmi ceux ayant bénéficié d’un traitement chirurgical, la moitié avait bénéficié d’une amélioration de leur survie par rapport à la moyenne.

 
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