Plus de 2 500 cas ont été signalés dans cette province. La zone de santé de Lotumbe est la plus touchée, avec à elle seule plus de 2 120 cas, selon les chiffres publiés jeudi dernier par la division provinciale de la santé à Mbandaka, la capitale de la province.
Cette maladie contagieuse et mortelle a touché 17 des 18 zones de santé gérées par la division provinciale de la santé de l’Équateur. La zone de santé de Mbandaka enregistre également une hausse inquiétante du nombre de cas, avec plus de 60 infections et plusieurs décès, selon ce site d’information en ligne.
En réponse à la crise, le gouverneur de la province, Boloko Bolumbu Bobo, a officiellement déclaré samedi dernier une épidémie de mpox. Il a exhorté la population à respecter les mesures d’hygiène de base, notamment se laver les mains avec du savon et éviter de toucher ou de consommer les animaux trouvés morts dans la forêt.
La gestion médicale de l’épidémie est compliquée par le manque de médicaments adaptés, ce qui rend difficile la prise en charge des patients.
La variole du singe tire son nom du fait que le virus a été identifié pour la première fois chez des singes de recherche au Danemark en 1958, mais la maladie est plus fréquente chez les rongeurs. Il a été signalé pour la première fois chez l’homme en 1970 au Zaïre (devenu la RDC en 1997).
Fin 2023, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà alerté sur les risques de propagation internationale de l’épidémie qui s’étend géographiquement en RDC.
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