Sophie Grégoire-Trudeau : “Je ne suis pas divorcée, je suis séparée”

L’ex-amante de Justin Trudeau, actuel Premier ministre du Canada, était de passage Tout le monde en parle pour parler de son nouveau livre intitulé Entre nous. Mieux se connaître, mieux s’aimer.

Pourquoi lance-t-elle un livre à ce stade ?

« Notre propre histoire ne suffit jamais », dit-elle à Guy A. Lepage, une réponse encore assez vague, mais Sophie Grégoire-Trudeau faisait seulement les premiers efforts d’une entrevue qui s’avérerait particulièrement intéressante.

Guy A. Lepage insiste ensuite sur le fait que l’ancienne première dame canadienne utilise toujours son nom de femme mariée malgré sa séparation.

Alors pourquoi s’appelle-t-elle Sophie Grégoire-Trudeau alors qu’elle quitte Justin Trudeau ?

Captation/TLMEP/Radio-Canada

« Les gens ne me connaissent pas sous le nom de Sophie ou Sophie Grégoire. Je veux que les gens puissent avoir accès au livre », explique-t-elle avec une honnêteté qui peut être soulignée.

L’animateur de Tout le monde entalk souhaite ensuite revenir sur sa célèbre interview (et séance photo) avec le magazine Vogue, en marge de sa séparation, belle porte d’entrée pour aborder le sujet, qui plus est.

« Est-il difficile de vivre quelque chose d’éminemment privé ? » demande Guy A. Lepage.

« Je n’ai jamais perçu ma vie (…) pour moi, la célébrité est une illusion, c’est un vent de confusion, je n’y crois pas. C’est une construction mentale (…) », dit-elle, avant d’ajouter plus tard dans l’entretien :

“C’est très difficile à comprendre quand on n’a pas été dans cette position.”

Par la suite, une question de l’humoriste Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques a relancé de belle manière l’entretien, en évoquant la possibilité que le divorce d’un chef d’État puisse avoir un impact sur la politique étrangère.

«Je ne suis pas divorcée, je suis séparée», dit d’abord sèchement Sophie Grégoire-Trudeau, remettant les choses à l’ordre, avant d’assurer que «personne n’est venu lui en parler de cette façon». « .

C’est à partir de ce moment que la présence de Sophie Grégoire prend une tournure très intéressante, voire socialement pertinente.

“Il va falloir redéfinir notre maturité relationnelle dans notre société, dans le sens où nous avons deux mots dans notre vocabulaire (…) mariage signifie le succès, séparationle divorce, c’est l’échec”, explique-t-elle.

“Es-tu en bons termes avec Justin?” MC Gilles intervient alors.

“Mais bien sûr! Et en plus, nous terriblement, nous avons un appel à comprendre… on peut restructurer une relation, puis la changer, sans la tuer, ou sans l’oublier tout en préservant l’histoire, la beauté qui unissait deux êtres (…) C’est une priorité que je faire, je vais y mettre des efforts. Mes enfants se nourrissent de cette énergie et je trouve que c’est super important », répond Sophie Grégoire-Trudeau avec confiance.

« Si on pouvait faire ça dans plus de familles, il y aurait aussi des enfants qui souffriraient moins », estime-t-elle dans la démarche.

Puis, lorsqu’on lui demande si elle craint que sa séparation puisse avoir un impact psychologique sur ses propres enfants, elle répond :

« Je ne crains pas que cette décision ait un impact sur leur héritage émotionnel. Je suis inquiète et inquiète comme ma mère. Ils se nourrissent de l’énergie qui les entoure.

Sophie Grégoire-Trudeau estime donc qu’il est «d’autant plus important pour nous de vivre dans notre vérité, d’affronter nos traumatismes, de les résoudre, justement de laisser un héritage conscient et mature (…)».

Si l’ancienne première dame du Canada apparaissait jusqu’alors absolument maîtresse de ses moyens, elle révèle une rupture émotionnelle lorsque l’animateur de Tout le monde enloque revient sur l’entretien de Justin Trudeau donné sur ce même plateau quelques semaines plus tôt et lors de dans lequel il a confirmé qu’il voulait continuer à faire de la politique malgré les conséquences que cela implique, y compris, comme nous le comprenons de la bande, sa propre séparation.

Captation/TLMEP/Radio-Canada

«Je pense que lorsqu’on aime profondément quelqu’un (…) il faut créer un espace de liberté pour nos propres réalisations, même si cela ne nous convient pas (…) choisir l’authenticité au-delà de l’attachement», dit d’abord Sophie Grégoire-Trudeau, avant d’ajouter :

“Tout le monde a peur d’être abandonné dans la vie, d’une manière ou d’une autre, nous avons besoin de connexion (…) peu importe ce que vous vivez dans votre vie (…) le risque d’avoir confiance ou de faire confiance à la vie vaut tout le jeu. .»

Captation/TLMEP/Radio-Canada

Un discours pour le moins inspiré et marqué d’honnêteté de la part de Sophie Grégoire-Trudeau, à qui on ne peut pas reprocher d’avoir utilisé trop de langage lors de cette entrevue, du moins pour ceux capables de lire entre les lignes.

Captation/TLMEP/Radio-Canada
 
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