Festival du (mauvais) film de genre à l’American Cosmograph de Toulouse

Festival du (mauvais) film de genre à l’American Cosmograph de Toulouse
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l’essentiel
Le festival Grindhouse Paradise s’ouvre pour une cinquième édition, toujours sous le signe de la découverte d’un autre cinéma, aussi fantastique qu’effrayant, aussi drôle que sensible. Pour un public en quête de sensations, du 25 au 28 avril à l’American Cosmograph.

Avec une audience qui grandit d’année en année, le festival Grindhouse Paradise s’est bâti une solide réputation dans le paysage culturel toulousain. « On avait quelques craintes au début, confie Yoann Gibert, programmeur. « Nous choisissons des films indépendants, ni attendus ni mainstream. Mais l’adhésion des spectateurs à la ligne artistique s’est faite progressivement au fil des années.» Un public pas forcément habitué au cinéma de genre mais curieux de le découvrir. “Nous avons voulu rompre avec l’image classique du cinéma de genre, notamment avec un visuel plus contemporain”, ajoute Yoann Gibert. « Il faut trouver un juste équilibre entre ce qui unit les gens sans en exclure les autres. »

Une hybridation du public qui reflète une programmation tout aussi hétérogène, incarnant au mieux le panorama global d’un cinéma parfois difficile à cerner. « Dans la littérature classique, on opposait les genres dominants comme la comédie ou le drame aux genres mineurs », explique Johan Borg, également programmateur. « C’est un peu la même chose pour le cinéma, même si aujourd’hui, les codes sont un peu flous et le genre est plus hybride et populaire. Nous pouvons insuffler le genre dans n’importe quel style de film.

Des créatures incroyables

Il y en aura pour tous les goûts, à commencer par « Les Formes complexes », un film italien de Fabio D’Orta diffusé dimanche 28 avril à 14 heures en sa présence qui raconte l’histoire d’un homme fauché louant son corps à des créatures stellaires. “C’est un premier film en noir et blanc, avec un choix de détails et une architecture très graphique qui reflète les années d’études du réalisateur à l’Académie des Beaux-Arts de Milan”, précisent les programmateurs. Dans un style beaucoup plus dur, « Propriété », film brésilien de Daniel Bandeira diffusé vendredi 26 avril à 14h15, raconte la révolte des chômeurs. “C’est un brasier politique qui pose la question de la violence légitime ou non en évitant tout manichéisme.”

Pour souffler, asseyons-nous et regardons « We are zombies », un film canadien du collectif RKSS diffusé samedi 27 avril à minuit. « Nous voyons des zombies dans des rôles inadaptés, exploités par les vivants. C’est une comédie gore généreuse, avec plein de trucs surannés. Des offres belles et uniques, pour un public toujours recherché. « Ils veulent nous faire croire que les spectateurs veulent toujours voir les mêmes choses, mais ce n’est pas vrai. Le postulat de départ était de créer un festival qui nous ressemble mais surtout de montrer que les films peuvent se partager, ils peuvent se partager. vit collectivement. On se rencontre, on discute, cette expérience existe et nous le prouvons chaque année.

Grindhouse Paradise Festival du 25 au 28 avril à l’American Cosmograph (24 rue Montardy) à Toulouse
 
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