Une représentation du poète Gustavo Vega pour célébrer San Jordi de Céret

Une représentation du poète Gustavo Vega pour célébrer San Jordi de Céret
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Passionné d’écriture, de peinture et de philosophie, Gustavo Vega Mansilla les a réunis dans sa pratique de la poésie visuelle. A voir jusqu’à fin juin à la mairie.

Vendredi, dans la salle de la mairie, une exposition de poésie visuelle de Gustavo Vega Mansilla a été installée à l’occasion de sa performance réalisée dans le patio. Cette exposition, visible jusqu’à la fin du mois, et cette performance, organisée par la mairie, ont ouvert les manifestations en l’honneur de Sant Jordi.

Présenté par le député de la Catalanité, Marti Vila-Passola, Gustavo Vega Mansilla, né dans la province de León en Espagne, vivant à Barcelone et participant à des festivals poétiques en France, a parlé en castillan sur la poésie visuelle en tant que créateur et spécialiste, avec sa thèse de doctorat « Poésie visuelle en Espagne, 1970-1995 », a reçu le prix extraordinaire de la ville de Barcelone.

Passionné d’écriture, de peinture et de philosophie, il les réunit dans sa pratique de la poésie visuelle. Basé sur l’un de ses livres intitulé L’utopie des limites, petite anthologie préfacée par son ami l’artiste et poète français Julien Blaine, il illustre son propos visuellement et auditivement d’abord par quelques calligrammes, célébrés par Apollinaire. Puis, il passe au lettrisme, ce mouvement né en 1940 qui utilise la lettre pour créer du sens. Il aborde également le poème idéographique, l’expression graphique de l’idée. Autre type de poésie visuelle issue d’un mouvement né au Brésil en 1952, le concrétisme répète le mot comme protagoniste, ignorant la syntaxe. Avec le poème minimaliste, il réduit le sonnet à l’organisation des rimes d’un sonnet ABBA qu’il fait interpréter par les participants en répartissant les vers symbolisés par des vers. Aidé de Marguerite Bresson, pour la version française, il fait référence à des poèmes de type textuel comme celui composé par le « oui » exprimé dans les 32 langues présentes au festival de poésie de Lodève en 2006. Après de courts textes sur le difficile à dire, il a terminé son discours par des haïkus tirés de sa collection, Moments de cristal, accompagné de la musique d’un bol chantant et des voix de Marguerite pour la version française et d’une amie Maïté pour la version catalane. Le créateur multidisciplinaire démontre ainsi que la poésie n’est pas seulement une écriture, mais aussi des images et des actions, qu’elle implique l’être et donc la vie.

Un verre convivial a ensuite permis des échanges entre le poète et le public.

 
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