Sergent Garcia et les bénévoles à l’honneur pour le millésime 2024

Derrière les sonorités latines endiablées et la virtuosité des musiciens, que serait Tempo Latino sans ses petites mains ? Certainement pas grand-chose. Le festival doit aujourd’hui sa renommée internationale en grande partie aux bénévoles qui œuvrent chaque année au succès de cet événement. Cela tombe bien, l’organisation compte bien leur rendre hommage pour la prochaine édition, prévue du 25 au 28 juillet à Vic-Fezensac. « Cette année, nous allons mettre beaucoup l’accent là-dessus », confirme le président du festival, Jean-François Labit.

Et qui mieux que le sergent Garcia pour animer la soirée de lancement, spécialement dédiée aux bénévoles ? « Cela nous fait un immense plaisir de le retrouver au Tempo, à la Conga, lors de la soirée du Tempo Latino Social Club, qui met en avant toutes les valeurs du festival », se réjouit Jean-François Labit. Plus de dix ans après son dernier passage à Vic-Fezensac, « el Sargento » offrira au public son énergie scénique incomparable et l’exclusivité de son nouvel album 2024, « Cuando Salga el Sol ». “Pensez au chapeau, il va taper sur le sable de la Conga”, prévient l’organisation.

“C’est assez phénoménal à voir.”

Cela devrait être un bon début pour un week-end haut en couleurs dans et autour des arénas. La programmation s’annonce riche et variée cette année, avec notamment le très attendu concert de Roberto Fonseca, vendredi 26 juillet. Jeune homme discret lors de sa première apparition en 2002, lors des concerts d’Omara Portuondo et Cachaïto Lopez, le pianiste virtuose revient cette année. avec son groupe et une réputation qui n’est plus à faire. « Cela faisait très longtemps que nous voulions le faire venir ici », souligne Jean-François Labit, conquis par l’aura de l’artiste cubain. « C’est un musicien qui a beaucoup de classe, beaucoup de présence, beaucoup de charisme. C’est quelqu’un qui prend toute la place quand il joue. C’est assez phénoménal à voir.

La soirée du samedi 27 juillet vaudra également le détour avec, là aussi, une artiste que le festival cherchait à faire venir depuis longtemps : Maïté Hontele. «Toutes ces années passées pour elle en Colombie puis avec des musiciens cubains à composer et intégrer ses compositions et improvisations de trompette dans de multiples projets, la laissaient en réserve pour des performances en Europe. En cherchant bien et sans rien lâcher, nous avons trouvé », se félicite l’organisation. La célèbre trompettiste néerlandaise se produira aux côtés du NJJO (National Youth Jazz Orkest), un collectif de jeunes musiciens qu’elle dirige depuis maintenant deux ans.

Pour conclure en beauté cette édition 2024, la dernière journée (dimanche 28 juillet) sera placée « sous le signe de l’énergie », promet Jean-François Labit. Le public aura notamment l’occasion de découvrir La Delio Valdez, un groupe argentin dont on ne dit que du bien. « C’est un groupe qui remplit les stades en Amérique du Sud. Pour la musique et la présence scénique qu’ils ont, ils valent le détour. J’ai hâte de voir ça car c’est la première fois que je vais les voir en concert, j’ai hâte », sourit Jean-François Labit. De quoi nous mettre l’eau à la bouche.