voici pourquoi les fils de mères séropositives courent un plus grand risque de mourir

voici pourquoi les fils de mères séropositives courent un plus grand risque de mourir
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53 % des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sont des femmes et des filles, selon ONUSIDA. Si elles sont enceintes, elles doivent suivre des traitements antirétroviraux pour réduire le risque de transmission mère-enfant. En 2022, 82 % de toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH, soit 1,2 million de femmes, ont reçu des antirétroviraux, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

VIH : inflammation systémique chez les mères et co-infection liée à la mortalité infantile

Des effets indésirables existent, tant pour la mère que pour son enfant durant les premiers mois de la vie, selon le Vidal. Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Communications naturellesles scientifiques voulaient mesurer les risques pour les enfants nés de mères séropositives et trouver leurs causes. Pour ce faire, les chercheurs ont comparé les données de santé de nourrissons exposés au VIH (dont les mères suivaient des traitements antirétroviraux et qui étaient allaités) et celles d’enfants non exposés au VIH. Ainsi, ils ont observé que la mortalité chez les nourrissons exposés au VIH était 41 % plus élevée que chez ceux non exposés au virus.

Mais pourquoi ? Les chercheurs ont identifié deux causes principales. Des échantillons de sang prélevés sur des mères et des enfants ont permis aux scientifiques d’observer que l’inflammation systémique chez les femmes séropositives, mesurée par la protéine C-réactive (CRP), était fortement associée à la mortalité infantile. Selon eux, réduire l’inflammation chez les femmes enceintes pourrait réduire la mortalité infantile. La deuxième cause est la co-infection – en plus de celle du VIH – par le cytomégalovirus (CMV), qui est l’un des facteurs de progression de la maladie du SIDA. Le CMV est associé à la mortalité infantile et peut avoir un impact sur le développement du système immunitaire de l’enfant.

Un impact sur la croissance, le développement et le système immunitaire

D’un autre côté, les nourrissons qui ont survécu et n’ont pas été infectés par le VIH ont eu des problèmes de croissance et de développement. Les scientifiques notent également que le système immunitaire des bébés exposés au VIH – en particulier des garçons – était moins efficace que celui des enfants qui n’avaient pas été exposés au VIH. L’inflammation, indiquée par la protéine CRP, est simple à mesurer, offrant la possibilité immédiate [d’identifier les nourrissons] les plus exposés au risque de décès, et [suivre plus spécifiquement] grossesses à haut risque, explique le Dr Ceri Evans, l’un des auteurs, dans un communiqué. La co-infection à CMV, courante en Afrique subsaharienne, [pourrait aussi être visé] pour améliorer les prévisions [chez ces enfants].»

 
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