La pollution de l’air pendant la petite enfance diminue les capacités d’attention des enfants

La pollution de l’air pendant la petite enfance diminue les capacités d’attention des enfants
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Une étude réalisée par l’Institut de Barcelone pour la santé mondiale (ISGlobal) et publiée dans la revue Environment International met en évidence l’impact potentiel de la pollution de l’air liée à la circulation automobile sur la capacité d’attention. Des recherches ont établi un lien entre une exposition accrue au dioxyde d’azote (NO2) au cours des deux premières années de la vie et une capacité d’attention réduite chez les enfants âgés de 4 à 8 ans, en particulier les garçons. Le NO2 est un polluant émis principalement par la circulation des véhicules essence et diesel.

Les enfants, une population particulièrement sensible
Les chercheurs de l’étude soulignent que les enfants, un sous-groupe particulièrement vulnérable de la population, sont touchés de manière disproportionnée par les conséquences de la pollution atmosphérique et que 93 % des enfants dans le monde vivent dans des zones dépassant les directives en matière de pollution atmosphérique. Organisation mondiale de la santé sur la qualité de l’air.

Effets de la période in utero
Les scientifiques expliquent que le placenta n’offre qu’une protection limitée contre les substances toxiques environnementales et que les systèmes de désintoxication du fœtus sont encore immatures. Ainsi, lorsque la mère est exposée à la pollution de l’air, cela peut affecter le développement du cerveau du fœtus en raison du stress oxydatif et de l’inflammation systémique. Après la naissance, les enfants restent sensibles aux effets néfastes de la pollution atmosphérique sur leur santé. L’effet est accru car ils inhalent plus d’air par unité de poids corporel.

Impact de la pollution de l’air sur la fonction attentionnelle des jeunes enfants
L’étude révèle que des niveaux élevés d’exposition au NO2 étaient associés à une capacité d’attention plus faible chez les enfants âgés de 4 à 6 ans, avec une sensibilité accrue à ce polluant observée au cours des deux premières années de vie. Cette association persistait chez les enfants âgés de 6 à 8 ans, mais uniquement chez les garçons, avec une période de sensibilité légèrement plus longue de la naissance à 2 ans.

Périodes de sensibilité accrue à la pollution atmosphérique
Une précédente étude de l’INMA avait déjà rapporté que l’exposition au NO2 pendant la grossesse et l’enfance était associée à une altération de la fonction attentionnelle chez les enfants âgés de 4 à 5 ans. Les résultats actuels montrent que des périodes spécifiques d’exposition au NO2 sont associées à des résultats variables sur la fonction attentionnelle, soulignant l’importance d’une sensibilisation accrue et de mesures préventives pendant ces périodes critiques du développement.

Implications pour la santé publique
Ces résultats mettent en évidence l’impact potentiel de la pollution atmosphérique liée à la circulation sur le développement retardé des capacités attentionnelles des enfants. Ils soulignent également l’importance de poursuivre les recherches sur les effets à long terme de la pollution atmosphérique, en particulier chez les groupes plus âgés. Cette étude suggère ainsi que la petite enfance, jusqu’à l’âge de 2 ans, constitue une période cruciale pour la mise en œuvre de mesures préventives visant à réduire l’exposition à la pollution de l’air et à promouvoir la santé des enfants. générations futures.

Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov

 
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