Beaune – La ville part à la chasse aux moustiques tigres

Des grilles aux regards en passant par les drains, aucun détail n’est négligé, que ce soit dans les bâtiments ou dans les espaces publics. Une équipe d’une vingtaine d’agents municipaux de la Ville de Beaune, fraîchement formée pendant trois jours, inspecte méthodiquement chaque recoin. L’objectif : prévenir les risques de nidification et de prolifération avant l’éclosion des larves, dans le cadre d’une mobilisation volontariste de la Ville.

Une inspection minutieuse pour un environnement sain
Chaque recoin est soigneusement inspecté, des bornes frontières aux soucoupes végétales, en passant par les toits et les gouttières. Sous l’égide du Pays Beaunois, une formation de trois jours orchestrée par Stéphanie Bersihand de l’Entente Interdépartementale de Lutte contre les Moustiques (EID) Rhône-Alpes, basée à Chindrieux en Savoie et qui mène des actions de prévention financées par l’ARS pour les communes qui le souhaitent. , a regroupé des agents de différents services municipaux de la Ville de Beaune. Ces derniers, issus des services techniques, des parcs et jardins, du camping, du cimetière et de la police municipale, ont d’abord acquis de solides bases théoriques sur le moustique tigre, de sa biologie à sa propension à nidifier, ainsi que sur les techniques de détection des zones à risque de reproduction de larves. Puis, pendant deux jours, les agents mettent en pratique leurs connaissances en explorant non seulement les bâtiments municipaux, les parcs et jardins, les cimetières, ainsi que le camping mais aussi les jardins partagés, le lac et la Cité des Climats.

Virginie Leviel, adjointe chargée de la population et de la citoyenneté, souligne l’importance d’intervenir lors de la phase larvaire du moustique tigre, car une fois adultes, tout traitement est interdit en raison de la présence d’eau à proximité dans la ville. L’objectif est de diagnostiquer les sites sensibles sur les bâtiments municipaux et les espaces publics, avant de proposer un plan d’actions prioritaires pour limiter la prolifération des moustiques tigres. Cela comprend des mesures simples comme vider ou mettre à l’abri les récipients d’eau stagnante, ainsi que des interventions plus complexes comme le remplacement des gouttières et de la toiture.
La prolifération du moustique tigre touche 70 départements en France, provoquant de nombreuses nuisances et représentant un risque de transmission de maladies comme la dengue, le chikungunya et le Zika. ” A Beaune, de nombreux habitants se plaignent chaque été de la forte présence de moustiques tigres, touchant tous les quartiers urbains, notamment Échaliers, raconte Virginie Leviel. La ville réfléchit à un plan d’action pour contrer ce phénomène, incluant la possibilité de changer les espèces de plantes dans les plates-bandes de la ville afin de réduire les besoins en eau et ainsi limiter les sites propices à la nidification des moustiques. »

Action citoyenne contre la prolifération
Virginie Leviel résume : « La Ville fait sa part du travail, il n’y a pas de traitement efficace sans que chacun fasse sa part, on ne l’éradiquera jamais, l’essentiel est de limiter sa prolifération pour avoir moins de nuisances, c’est l’affaire de tous « . Au-delà des actions municipales, la mobilisation citoyenne est essentielle. Chacun est encouragé à adopter des gestes simples et quotidiens pour éviter les eaux stagnantes où se reproduisent les moustiques tigres. Vider les réservoirs d’eau stagnante, recouvrir les collecteurs d’eau et entretenir les gouttières et gouttières sont autant de gestes simples qui permettent de limiter la prolifération des moustiques tigres.

Jeannette Monarchi

 
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