incertitudes sur les facteurs de risque

incertitudes sur les facteurs de risque
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Certains facteurs de risque du cancer de la prostate sont bien identifiés : l’âge, les antécédents familiaux de ce cancer, l’origine ethnique (par exemple origine afro-antillaise) et la grande taille. Mais hormis l’obésité et l’exposition professionnelle aux pesticides, peu de facteurs de risque modifiables ont été identifiés, même si plusieurs sont suspectés. C’est pourquoi une équipe de chercheurs chinois a mené une revue de littérature pour les évaluer. Ceci a été publié dans Médecine Plos.

Les publications sélectionnées ont été identifiées jusqu’en septembre 2023. Elles regroupaient 92 méta-analyses d’études épidémiologiques observationnelles prospectives et 64 études de randomisation mendéliennes, qui cherchent à établir des liens entre une pathologie et des facteurs génétiques.

Les méta-analyses ont trouvé 45 associations significatives entre le cancer et les facteurs de risque, dont la plupart avaient déjà été trouvés dans des études précédentes, notamment la consommation de boissons sucrées, de viandes transformées, de produits laitiers, de vitamine D et d’œufs augmentant le risque ainsi que celui du soja et du sélénium. le réduire. Aucune association n’a été notée entre le cancer et les antécédents médicaux.

Des études de randomisation mendélienne ont noté des associations entre le cancer et la taille des individus, ainsi que la consommation de tabac et l’activité physique, mais ces associations ne sont pas très robustes. En combinant méta-analyses et études de randomisation mendéliennes, les associations les plus significatives sont l’activité physique, la taille et le tabagisme, mais là aussi elles ne sont pas robustes.

Les auteurs soulignent que par rapport aux travaux antérieurs, leur étude a inclus davantage de facteurs de risque potentiels (notamment maladies préexistantes, traitements reçus, antécédents chirurgicaux). De plus, pour la première fois, elle a rassemblé des méta-analyses d’études observationnelles et d’études de randomisation mendéliennes.

Ils reconnaissent plusieurs limites à leur travail. La plupart des travaux se sont concentrés sur les populations occidentales vivant dans les pays riches, ce qui empêche la généralisation de leurs conclusions à d’autres populations de la planète. Souvent, l’association d’un facteur de risque avec un stade de cancer n’est pas explicite. Par exemple, le tabagisme est corrélé à l’incidence du cancer de la prostate, mais les études diffèrent quant à ses effets sur le cancer agressif de la prostate. C’est pourquoi ils préconisent une harmonisation des critères de gravité entre les deux types d’études. Enfin, ils recommandent de prendre avec prudence les résultats des études de randomisation mendéliennes qui ne sont pas étayés par des études épidémiologiques observationnelles ou des arguments biologiques.

 
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