La coqueluche connaît une résurgence dans plusieurs pays européens, dont la République tchèque et les Pays-Bas.
En France, la vaccination contre cette maladie est obligatoire pour les nourrissons, et plusieurs rappels sont alors prévus.
C’est une maladie qui fait son grand retour. Plusieurs pays européens ont signalé une augmentation des cas de coqueluche ces derniers mois. En République tchèque, une véritable épidémie semble même se dessiner, puisque 7.888 cas de ce type ont été enregistrés depuis le début de l’année. Seuls 1 494 cas ont été observés au cours de la semaine dernière. Dans le pays, cette propagation est la plus importante depuis 1959, lorsque les vaccinations ont commencé dans cet État d’Europe centrale.
Aux Pays-Bas, une augmentation du nombre de cas de coqueluche a également été constatée depuis le début de l’année. Mi-mars, les autorités sanitaires annonçaient que quatre bébés étaient décédés après avoir été contaminés par cette maladie extrêmement contagieuse. L’Espagne et le Royaume-Uni ont également connu une augmentation récente du nombre de personnes touchées par la coqueluche.
Vaccination obligatoire pour les nourrissons
En France, une forte augmentation du nombre de cas de coqueluche n’a pas encore été observée. Mais, pour prévenir toute contamination par la maladie, un vaccin est disponible à tout âge. La vaccination contre la coqueluche est même obligatoire pour les nourrissons, car les cas de cette maladie chez les bébés peuvent être dévastateurs. Ainsi, trois injections sont nécessaires pour les enfants âgés de 2, 4 et 11 mois. Des rappels sont alors nécessaires à 6 ans, puis entre 11 et 13 ans et à partir de 25 ans.
Autre précision importante : les femmes enceintes doivent également être à nouveau vaccinées contre la coqueluche à chaque fois qu’elles tombent enceintes. “Ils peuvent ainsi transmettre leurs anticorps à leur bébé», explique le docteur Hervé Haas, qui exerce à Monaco, avec L’Est républicain. Cette maladie, dont les symptômes peuvent être graves sans vaccination (toux violente, vomissements…), notamment chez les plus jeunes, connaît des pics de propagation tous les trois à cinq ans.
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Selon un rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), «l’augmentation actuelle [du nombre de cas de coqueluches] est potentiellement liée à une circulation plus faible pendant la pandémie de Covid-19, combinée à un taux de vaccination sous-optimal dans certains groupes pendant la pandémie de Covid-19« .
