Voici comment faire un câlin pour que ça fasse vraiment du bien, selon ces experts

Voici comment faire un câlin pour que ça fasse vraiment du bien, selon ces experts
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Un câlin réduit le stress, l’anxiété, les symptômes de dépression…

Recevoir un câlin de quelqu’un qu’on aime fait toujours du bien. Le câlin offre une sensation de réconfort à la fin d’une journée stressante, il console lors d’un moment de dépression, il rassure quand on doute… Mais ce contact physique pourrait bien avoir plus d’importance pour la santé qu’on ne le pense selon une étude néerlandaise publiée dans la revue « Nature comportement humain ».

Ses auteurs ont mené une analyse à grande échelle explorant les effets des interventions tactiles entre humains. Ils ont examiné plus de 200 études impliquant près de 13 000 personnes pour mettre en évidence les facteurs influençant l’efficacité du toucher. « Une question clé de notre étude est d’identifier quel type de toucher fonctionne le mieux » a expliqué le professeur Julian Keysers, directeur du laboratoire responsable de l’étude. Selon les observations de son équipe, le toucher améliore considérablement le bien-être physique et mental. Il est particulièrement efficace pour réduire la perception de la douleur, de l’anxiété, des symptômes de dépression et du stress en réduisant le taux de cortisol, l’hormone du stress. Encore plus chez les personnes dont la santé mentale est fragile. Et peu importe la durée du contact. Selon les chercheurs, un massage prolongé serait aussi efficace qu’un rapide câlin pour se faire du bien. D’un autre côté, il y a une chose qui compte plus que les autres.

C’est la fréquence des câlins. Plus une intervention tactile est proposée souvent, plus son impact est grand. Mieux vaut donc recevoir des câlins régulièrement, même brefs, qu’un câlin plus long mais rare. Les chercheurs ont également montré que le contact physique via des objets ou des robots présentait également des bénéfices. “De nombreuses personnes ont besoin d’améliorer leur bien-être, par exemple parce qu’elles sont seules et nos résultats montrent qu’un robot tactile ou même une simple couverture lestée ont le potentiel de les aider. s’est réjoui Frédéric Michon, autre auteur de l’étude. Les chercheurs espèrent que leurs observations guideront les recherches futures pour étudier, par exemple, les effets du toucher chez les animaux et dans des contextes cliniques spécifiques comme chez les patients autistes.

 
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