Caitlin McAlinden, 24 ans, a pensé pendant plusieurs semaines que ses graves nausées et sa fatigue étaient liées à sa grossesse. Mais elle a découvert plus tard qu’il s’agissait de signes de cancer.
Nausées, fatigue, perte de poids : elle pensait que ses signes étaient liés à sa grossesse
La jeune Britannique a appris en septembre 2023 qu’elle était enceinte. Cette bonne nouvelle a été rapidement suivie de vomissements répétés ainsi que d’un épuisement important qui l’ont amenée à s’endormir en milieu de journée. Les nausées matinales et la fatigue sont des problèmes courants au cours des premières semaines de grossesse, c’est pourquoi Caitlin McAlinden n’a pas été alarmée par ces symptômes.
Le jour de Noël, alors qu’elle était en Irlande pour rendre visite à sa famille, elle a remarqué une bosse de la taille d’un pois sur son cou. Elle s’est alors dit que la grosseur n’était qu’un “un autre signe étrange de grossesse”. Mais une semaine plus tard, à son retour en Angleterre, sa taille avait triplé et elle se sentait encore plus fatiguée.
«J’étais tellement, tellement fatigué.»explique-t-elle au site Wales Online. « Monter les escaliers seule me donnait envie de m’allonger. Un jour, j’ai senti à nouveau mon cou et la masse avait atteint la taille d’une balle de golf.
Autre symptôme qui inquiétait la jeune femme et son compagnon : elle avait perdu 12 kilos depuis le début de sa grossesse. Elle a ensuite pris rendez-vous avec son médecin généraliste. Compte tenu de ses symptômes, il lui a prescrit des examens, notamment une échographie du cou.
Lymphome de Hodgkin : la chimiothérapie débutera après la naissance.
Une biopsie de la bosse au cou a été réalisée le 16 janvier 2024. Le médecin qui l’a réalisée lui a demandé par la même occasion s’il y avait déjà eu des cas de lymphome de Hodgkin dans sa famille.
“L’attitude de mon médecin a complètement changé quand j’ai dit que j’avais des antécédents familiaux”, se souvient Caitlin. Un de ses cousins a en effet développé ce cancer qui touche les lymphocytes B, un sous-type de globules blancs, quelques années plus tôt. «J’ai fait une prise de sang le même jour.“
Les tests, reçus le 12 mars, ont révélé qu’elle souffrait de la maladie de Hodgkin. C’était le stade 1. C’est-à-dire que le cancer était encore très localisé : seuls les ganglions lymphatiques situés dans le cou sont touchés.
La future maman a immédiatement commencé un traitement aux stéroïdes pour réduire la masse sur son cou. Actuellement, ses médecins pensent qu’elle n’aura pas besoin d’une intervention chirurgicale et qu’elle pourra commencer une chimiothérapie après la date prévue de son accouchement, le 8 mai.
Si le pronostic de Caitlin McAlinden est plutôt favorable pour elle, la maladie l’oblige à revoir ses projets de jeune maman. Elle ne pourra pas par exemple allaiter son petit garçon, car cela est déconseillé avec la chimiothérapie. Son traitement devra également retarder le baptême, qui dans la culture catholique irlandaise est normalement célébré quelques jours après la naissance. “Cela coïnciderait avec la chimiothérapie, donc je ne peux pas.Caitlin se résigne.
