Alarme sur l’augmentation des cas de variole du singe et risque de pandémie

Alarme sur l’augmentation des cas de variole du singe et risque de pandémie
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La variole du singe, également connue sous le nom de Monkeypox, devient une Source d’inquiétude croissante en République démocratique du Congo (RDC), où plus de 19 000 cas ont été enregistrés en l’espace d’un an, avec un bilan alarmant de près de 1 000 décès. La majorité des cas et des décès touchent des enfants de moins de 15 ans, soulignant la vulnérabilité de cette tranche d’âge au virus.

Pour endiguer cette hausse inquiétante, les autorités ont organisé une réunion d’urgence à Kinshasa, fédérant les efforts de plusieurs pays africains pour élaborer une stratégie commune. Le directeur général du CDC Afrique, Jean Kaseya, s’est dit préoccupé par la transmission sexuelle du virus, une dimension qui exacerbe le risque de propagation rapide de la maladie, notamment parmi les personnes se livrant au sexe rémunéré.

Le ministre congolais de la Santé, Roger Kamba, face à cette urgence sanitaire, a exprimé des craintes comparables à celles soulevées lors de l’émergence du VIH, craignant une potentielle pandémie. La lutte contre le Monkeypox passe non seulement par la coopération régionale, mais aussi par l’engagement d’acteurs majeurs comme l’OMS qui, à travers son représentant en RDC, Boureima Hama Sambo, a réaffirmé son soutien aux mesures de réponse rapide. .

La conférence de Kinshasa a été l’occasion de débattre des mécanismes de réponse d’urgence, du renforcement des capacités de détection et de réponse aux épidémies et des outils réglementaires et financiers nécessaires à la production de vaccins et de traitements sur le continent africain, marquant une étape vers l’amortissement de la crise du Monkeypox.

 
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