Enceinte, elle pensait souffrir de nausées matinales, il s’agissait en fait d’un lymphome

Enceinte, elle pensait souffrir de nausées matinales, il s’agissait en fait d’un lymphome
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Souffrir de nausées matinales durant le premier trimestre de la grossesse n’a rien de plus normal. Si ces nausées sont violentes et empêchent la femme enceinte de manger : c’est ce qu’on appelle l’hyperemesis gravidarum. Et comme la princesse de Galles en a souffert lors de chacune de ses grossesses, Caitlin McAlinden, une jeune Irlandaise de 24 ans, ne s’est pas inquiétée puisqu’elle en a également souffert pendant sa grossesse. «Je vomissais au moins une fois par jour et je m’endormais par intermittence à cause de ma fatigue extrême», a-t-elle déclaré au Daily Mail. Mais rien qui ne l’inquiète outre mesure.

Lorsqu’une boule est apparue dans son cou, elle a également imputé cet étrange symptôme à la grossesse. Mais lorsqu’elle a constaté que non seulement elle ne prenait plus de poids, mais au contraire qu’elle en perdait, elle a finalement décidé de consulter son médecin généraliste. Les tests ont ensuite révélé que la future maman souffrait d’un lymphome hodgkinien de stade un.

Quels sont les symptômes du lymphome hodgkinien ?

LE lymphome de Hodgkin est un type de cancer qui affecte le système lymphatique. Ce cancer apparaît principalement chez l’adulte jeune (entre 20 et 30 ans) et reste relativement rare. Le gonflement indolore d’un ganglion lymphatique est le symptôme le plus courant. Ce gonflement peut survenir au niveau du cou, des aisselles ou de l’aine et ne disparaît pas, selon Cancer Research UK.

Cela peut également provoquer un essoufflement et de la fatigue dus à une anémie causée par un faible nombre de globules rouges ou à des infections causées par un faible nombre de globules blancs.

Dès le diagnostic, la jeune femme, qui n’est heureusement qu’au stade 1 de la maladie, a débuté un traitement aux stéroïdes pour réduire la masse au niveau de son cou. Et elle commencera la chimiothérapie dès qu’elle donnera naissance à son bébé. « Mon seul regret est de ne pas pouvoir allaiter car les médicaments de chimiothérapie peuvent passer dans le lait », explique-t-elle.

 
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