Denis Germain, alias « Jean-Claude », a écrit des sketchs pour « changer notre regard » sur la maladie de Parkinson

Denis Germain, alias « Jean-Claude », a écrit des sketchs pour « changer notre regard » sur la maladie de Parkinson
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Interrogé par Parkinson, Denis Germain a rédigé des sketchs sur cette maladie qui touche plus de 270 000 personnes en France. L’humoriste et réalisateur évoque le processus d’écriture et la « complexité » du casting – non pas des acteurs – mais des patients eux-mêmes !

Difficulté car que faire “faire jouer un patient par un acteur…c’est plus simple” explique Denis Germain. “On peut secouer, on peut dire “juste, pas juste.” Non, ce sont eux qui jouent les patients parkinsoniens.
Un « écueil » qui – au début – “coincé un peu” le réalisateur dans son processus d’écriture. Mais après un an de réflexion, les croquis étaient bien écrits et ils sont à découvrir ce samedi 13 avril à l’espace culturel Sept Arpents à Souffelweyersheim.

Tremblements, haka, tennis et Federer
…Denis Germain a « poussé le curseur » pour faire rire – sans se moquer – de la maladie de Parkinson

Denis Germain… c’est Jean-Claude. Chaque matin, il est aux côtés de Patricia Weller (alias Bernadette), ensemble ils nous proposent leur vision – décalée – de l’actualité alsacienne au quotidien. Derrière Jean-Claude se cache Denis Germain.

Acteur et réalisateur, l’Alsacien a été contacté par l’association France Parkinson (qui est la Journée mondiale le 11 avril) pour écrire des sketches sur la maladie.
Mais comment écrire des croquis sans “frapper” les principaux concernés ? C’était la question – et l’inquiétude – du réalisateur. Dans l’écriture d’une part, mais aussi dans l’interprétation car les croquis de Denis sont réalisés par les patients eux-mêmes.
“J’ai poussé le curseur” explique le réalisateur : *”Ce sont des gens qui ont des tremblements, alors je me suis dit que je pourrais leur proposer de faire un haka (*comme les rugbymen néo-zélandais). Une proposition comme une invitation à l’autodérision : “S’ils acceptaient ça, je savais qu’on allait pouvoir faire des affaires et qu’ils allaient accepter mon humour”.

Humour accepté et sketches à découvrir ce samedi 13 avril à Souffelweyersheim pour une après-midi d’autodérision, de sensibilisation et à apporter « un regard léger » sur la maladie de Parkinson.

 
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