Les campagnes de sensibilisation au dépistage du cancer sont ponctuelles : en octobre, on attire l’attention sur le cancer du sein, en mars on informe sur le cancer colorectal et en janvier on parle du cancer de l’utérus. Mais ces maladies surviennent quel que soit le mois de l’année. Partant de ce constat, le centre socioculturel Audrey Bartier de Wimereux s’engage à créer des supports de communication durables qui encouragent le public à se faire dépister.
Un projet initié par les habitants
La directrice du centre, Isabelle Lengagne, se souvient de deux autres projets : « depuis trois ans, des groupes de résidents utilisent des outils de communication pour promouvoir le dépistagee de cancer, ils ont déjà créé un calendrier et un jeu de société « . A chaque fois, un artiste est appelé à « apporter de la gaieté et rendre la campagne de communication moins dramatique « .
Pour ce troisième projet, les Wimereusiens ont choisi de créer trois supports de communication photographique. Il fallait donc » trouver des habitants prêts à se donner pour servir de modèles « . Beaucoup ont répondu à l’appel et sept d’entre eux ont été sélectionnés. “ Pour coller au message, nous avions besoin de personnes en âge de se faire dépister pour le cancer du sein, le cancer de l’utérus, et d’un homme pour sensibiliser au dépistage du cancer colorectal. »
De l’idée à la conception, il suffit d’un « clic »
Evelyne, Maryline, Floriane et sa mère Micheline, Julie, Marie-Annick et Alain ont posé pour créer les visuels. Avant ça, ils ont construit la campagne en choisissant la mise en scène, les couleurs, les postures à adopter, les symboles à intégrer à l’image, etc.
Pour la majorité d’entre eux, c’était la première fois devant un objectif mais Gwenaëlle Deseille, photographe spécialisée en photo-thérapie, « a su nous mettre très à l’aise » dit Marie-Annick. Tout le monde a apprécié l’expérience“ c’était un très beau moment, plein d’émotions », confie Micheline. Encore plus d’émotions en découvrant les photos, Evelyne a même avoué avoir “ trouvé beau « .
Des visuels que l’on peut voir un peu partout
Les supports de communication ont été officiellement dévoilés en mars. Isabelle Lengagne explique : « l’objectif est de les déplacer vers d’autres structures ou lors d’événements hors les murss « . On imagine facilement ces visuels dans le hall d’un hôpital. Gwenaëlle a également développé les photos en un format « affiche ». Des affiches pouvant être apposées dans les pharmacies ou les salles d’attente par exemple.
