Il réfute les accusations de Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild le Besco.
DDébut février, l’actrice et réalisatrice Judith Godrèche déclarait dans une interview sur France Inter que le réalisateur Jacques Doillon l’avait maltraitée sur le tournage de La jeune fille de 15 ans, alors qu’elle n’avait que 15 ans. Une nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe dans le monde du cinéma français, entraînant plusieurs plaintes contre le réalisateur, d’autres témoignages (dont ceux d’Anna Mouglalis et Isild le Besco) et, notamment, un discours lors de la cérémonie des César.
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Si Doillon avait, par l’intermédiaire d’un avocat, annoncé qu’il portait plainte en diffamation contre Godrèche, le réalisateur ne s’était pas encore exprimé publiquement. Dans une interview publiée par Le Parisience mercredi, il “a décidé d’expliquer sa version des faits”, s’exprimant pour la première fois par rapport aux accusations portées contre lui (viol sur mineur, agression sexuelle et harcèlement sexuel). “Depuis deux mois, j’entends des calomnies à mon sujet et personne n’a jugé bon d’écouter ce que j’avais à dire”, a-t-il déclaré. « Je n’ai jamais eu de relation intime avec Judith Godrèche. Je n’ai jamais été attiré par elle. Je vivais à l’époque avec Jane, dont j’étais amoureux. Rien ne s’est passé avec Judith dans un bureau ou ailleurs. »
“Dans 35 films, il m’est arrivé une ou deux fois d’avoir des romances avec des actrices, mais je n’étais pas un harceleur”, dit-il, réfutant également les accusations d’Anna Mouglalis et d’Isild la Besco.
