Les femmes porteuses d’une mutation du gène BRCA1 ou 2, comme l’actrice Angelina Jolie, ont en commun une anomalie précoce de certaines cellules immunitaires. De quoi laisser espérer un traitement préventif.
Depuis les années 1990, on sait que les femmes de certaines familles courent un risque plus élevé de développer un cancer du sein et/ou des ovaires au cours de leur vie. Ceci s’explique par la transmission de mutations génétiques dans les gènes BRCA1 et BRCA2 qui augmentent cette probabilité jusqu’à 66 % avant l’âge de 70 ans. Lorsque les antécédents familiaux font craindre la circulation d’une telle anomalie, une femme a la possibilité en France à dépister : si une mutation est détectée, une surveillance étroite est mise en place. Malheureusement, cela n’empêche pas l’apparition de cancers et 10 % des porteuses saines choisissent l’ablation préventive des seins. Une décision difficile car elle implique une intervention chirurgicale majeure et irréversible, avec un impact physique et psychologique important.
Afin de proposer d’autres options de prévention moins invasives, une équipe de chercheurs de Cambridge, en Angleterre, propose une nouvelle piste de réflexion. Pendant qu’ils travaillaient à la construction…
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