Une Toulousaine récompensée pour ses recherches fondamentales sur Alzheimer et la toxoplasmose

Une Toulousaine récompensée pour ses recherches fondamentales sur Alzheimer et la toxoplasmose
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l’essentiel
Particulièrement présent chez les adultes immunodéprimés, le parasite toxoplasmose pourrait jouer un rôle dans l’aggravation des symptômes liés à la maladie d’Alzheimer. Les travaux menés sur ce sujet par Marcy Belloy à Toulouse ont été récompensés par la Fondation Alzheimer.

On sait peu de choses mais l’infection parasitaire toxoplasmose, particulièrement surveillée chez la femme enceinte pour les risques de complications auxquelles elle expose les fœtus, est un pathogène alimentaire très répandu qui touche en réalité 30 % de la population.

Une fois établi, ce parasite (toxoplasma gondii) a la capacité de persister dans le système nerveux central sans pouvoir l’éradiquer. Si l’infection reste asymptomatique dans la majorité des cas, elle développe des infections aiguës puis chroniques chez les sujets immunodéprimés. On parle d’une maladie opportuniste, fortement présente sous forme d’encéphalite toxoplasmique chez les adultes immunodéprimés, et en particulier les patients atteints du VIH.

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Techniques d’imagerie

« C’est précisément à cette infection chronique que j’ai consacré mes travaux de thèse, avec un intérêt particulier pour le rôle que pourrait jouer l’infection à toxoplasma gondii dans l’accélération des troubles cognitifs liés à la maladie d’Alzheimer », décrit Marcy Belloy. , doctorant à l’Institut des Maladies Métaboliques et Cardiovasculaires (I2MC) rattaché à l’INSERM.

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Son travail a été remarqué et récompensé par la fondation Vaincre Alzheimer. “Grâce à cette subvention de 20 000 euros, j’ai cherché à comprendre comment l’infection par le parasite et les réponses immunitaires associées influencent la trajectoire de la maladie.elle explique.

« Aujourd’hui, dans le cadre d’un contrat postdoctoral, je poursuis la caractérisation des cellules immunitaires associées à l’infection et à la maladie d’Alzheimer grâce à différentes techniques d’imagerie, comme la cytométrie en flux ou le séquençage. d’ARN ». En travaillant sur des modèles murins, elle cherche à mesurer si une infection toxoplasmique dans le cerveau peut provoquer la maladie d’Alzheimer. « Pour l’instant ce que l’on observe, c’est qu’elle accélère son développement avec des effets sur la mémoire mis en évidence par des travaux spécifiques sur les pathologies amyloïdes. »

 
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