« Nous allons attirer 10 000 personnes », un samedi encourageant au Vintage Show

15h30 à l’entrée de Darwin. Une cinquantaine de personnes font la queue pour entrer dans la salle basse. Où se trouve un bus des années 80 transformé en dancefloor avec cabine DJ. «Voici la partie festive du Vintage Show», explique Laurent Journo, fondateur de l’événement. Le sérieux est dans la fabrication. Deux salles, deux ambiances. »

Mais des visiteurs partout. Laurent Journo jubile. « Nous allons avoir 10 000 personnes. Quand il y a autant de monde le samedi c’est très bon signe ! » Et de souligner le stand qui propose des meubles Philippe Starck, bien identifiés par les acheteurs potentiels. Ou tout simplement par des curieux qui y viennent comme ils iraient dans un musée.


La Manufacture, bien remplie pour la première journée du Vintage Show.

Jean Maurice Chacun/SO

Pour insister aussi sur les nombreux stands de fripes en 2024 on ne dit plus « fripes » – tous pris d’assaut. « Nous sommes dans une démarche nostalgique, esthétique et écologique. Le vêtement qui pollue le moins est celui qu’on ne fabrique pas », philosophe Laurent Journo, carrément euphorique.


Une profusion de vêtements de seconde main sur les stands.

Jean Maurice Chacun/SO

C’est vrai qu’il faut slalomer entre les visiteurs attirés par les jeans Levi’s et les affiches de cinéma pour atteindre le stand du Crédit Municipal. La gemmologue Louise Teisseire y propose des expertises gratuites de pierres précieuses. «Mais j’ai aussi vu un sac à main Lowe ou une montre Seamaster des années 70 d’une valeur de 4 000 euros. Dans un événement comme celui-ci, on voit passer M. et Mme Tout le monde. Les personnes qui ont chez elles des objets dont elles veulent connaître la valeur. »


La gemmologue Louise Teisseire propose des expertises gratuites de pierres précieuses et d’objets de luxe sur le stand du Crédit municipal.

Ch.L.

Ce qui est également précieux, ce sont les vinyles vendus dans le hall inférieur, parfois à des prix à trois chiffres. Un couple d’étudiants fouille dans les environs pour trouver des CD, environ 2 euros. « C’est la seule chose que nous pouvons écouter dans notre autoradio. Nous bénéficions du fait que cela ne coûte pas cher. »

DJ Malek aux platines du bus transformé en dancefloor dans la salle basse.


DJ Malek aux platines du bus transformé en piste de danse dans la salle basse.

Nathalie Ménekbi

Dans le bus, Malek, l’ancien DJ du Paris-Pékin, club branché de Saint-Pierre à la fin du siècle dernier, mélange disco, funk et house. « Je veux montrer toute la richesse musicale des années 80. Loin des trucs commerciaux qu’on entend à la radio grand public quand on parle de cette période. » En faisant danser deux ou trois générations. Y compris des gens qui n’étaient pas nés à ce moment-là.

De 10h à 19h salonduvintage.com

 
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