Hugues Dufourt, compositeur : grande interview : un podcast à écouter en ligne

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Né à Lyon en 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale, élevé dans un milieu intellectuel et mélomane, Hugues Dufourt découvre Mahler, Bruckner et Sibelius en même temps que la musique contemporaine de son temps, grâce aux concerts de le groupe « Musique du temps » organisé par Roger Accart. Doté d’un solide appétit philosophique, nourri d’une importante culture littéraire et picturale, le jeune pianiste adolescent prend simultanément conscience que l’enjeu de son existence réside dans la composition.

Etudiant au Conservatoire de Genève, Hugues Dufourt travaille le piano avec Louis Hiltbrand et la composition avec Jacques Guyonnet. Parallèlement, il découvre l’épistémologie grâce au philosophe François Dagognet, et s’intéresse de près aux travaux de Gaston Bachelard. C’est aussi l’époque de ses premières rencontres musicales marquantes, avec Karlheinz Stockhausen, Duke Ellington, ou encore les Percussions de Strasbourg, qui lui inspireront sa première pièce majeure, la monumentale Erewhon.

Diplômé de philosophie, entré au Centre national de la recherche scientifique en 1972, Hugues Dufourt poursuit ses travaux auprès de Suzanne Bachelard, la fille de Gaston Bachelard. Parallèlement, il s’immerge dans les recherches musicales les plus pointues, nourri par ses échanges avec les compositeurs Jean-Claude Risset et John Chowning, deux pionniers de l’informatique musicale. Le résultat est un chef-d’œuvre de musique “mixte”, avec un ensemble instrumental et électronique, Saturneservi par les musiciens de l’Ensemble L’Itinéraire.

Immergé dans l’étude de la chimie quantique, Hugues Dufourt propose le terme de « musique spectrale » pour désigner le paysage sonore inventé par les compositeurs réunis autour de l’Ensemble L’Itinéraire. Le compositeur expérimente ce nouvel univers harmonique dans la forme de l’orchestre, avec Surgir, partition qui fit scandale, ou dans la dimension d’un ensemble spécialisé, dans le cycle des Winters, qui interroge son rapport à la peinture, avec quatre pièces. emblématique, inspiré de Rembrandt, Poussin, Guardi et Bruegel.

Ces dernières années, Hugues Dufourt s’est plongé dans les arcanes de l’informatique musicale, et repense son expérience de l’orchestration. Si La Horde selon Max Ernst marque son « art poétique », il se penche également sur la notion de couleur dans son cycle sur Tiepolo. Parallèlement, le compositeur renoue avec les Percussions de Strasbourg, pour Burning Bright, une pièce au long cours dans laquelle il convoque une fascinante boutique d’accessoires. Toujours en recherche, le philosophe-musicien ne cesse d’observer avec un intérêt avide le monde contemporain, dans toutes ses contradictions.

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