Dans ses sushis, elle fait rimer Japon avec Corrèze dans un mariage de saveurs très réussi

Inventé vers le Ve siècle avant JC au Japon, le sushi est considéré comme un art culinaire millénaire et emblématique de la cuisine nationale. Populaire en France, on la retrouve dans une multitude de restaurants asiatiques et même dans les grandes surfaces.

Vers « l’umami »Dans ses sushis, tout est corrézien ou français, à part le riz qui est italien.

Avec un problème de taille : c’est souvent insipide. Céline Tenaglia nous réconcilie avec des sushis originaux, tout en équilibre de saveurs, préparés avec beaucoup de précision et d’inventivité et agrémentés de sauces originales et délicieuses. Raffinée, ses bouchées frisent l’umami, cette cinquième saveur japonaise, après le sucré, le salé, l’acide et l’amer.

Elle a quitté la banlieue parisienne pour la Corrèze et une autre vie d’après Covid, il y a deux ans. Avec son compagnon, ils achètent une maison avec deux gîtes à Arnac-Pompadour, où elle installe son atelier. Cet ancien professeur de yoga et de Pilates, devenu chef à domicile en région parisienne, a toujours apprécié la gastronomie japonaise.

« J’ai d’abord été attirée par le côté visuel, artistique, puis j’ai découvert la manière dont ils réunissaient les goûts », raconte-t-elle.

Cultiver des racines de wasabi en CorrèzePour ses préparations, Céline Tenaglia utilise de la truite fumée de Corrèze.

Une rencontre via Instagram lui a permis de se former à la confection de sushi végétariens près de Noirmoutier.

Trois nouvelles saveurs à découvrir sur les tables de Brive

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« J’avais déjà les adresses des maraîchers et des producteurs corréziens. J’ai donc créé Le Japon en Corrèze avec l’idée de proposer des plats d’inspiration japonaise, réalisés avec des produits corréziens ou français. Seul le riz est italien. J’essaye même d’inciter les maraîchers d’ici à se lancer dans la culture des racines de wasabi. Peut-être que ça marchera. »

Céline Tenaglia est passionnée par la fermentation et le fumage. Dans ses recettes, elle innove toujours. « Le goût et les saveurs sont pour moi un terrain de jeu. Je joue avec les textures, croquantes et moelleuses, cuites et crues…

En mai, la Corrézienne se rend pour la première fois au Japon. Gageons qu’elle reviendra avec plein d’idées de recettes.

En mai, la Corrézienne se rend pour la première fois au Japon.

Texte et photos : Dragan Perovic