La dernière campagne de Balenciaga rassemble famille et amis

Amis et famille de la maison se réunissent dans la dernière campagne de Balenciaga. Le créateur Demna met en scène sa mère Ella, son mari, le musicien BFRND, ou encore son ancienne professeure, la créatrice de mode Linda Loppa.

Les portraits fixes et animés de cette campagne pour la collection Balenciaga printemps 2024 ont été réalisés par Jitka Hanzlová, née en République tchèque mais basée en Allemagne. Comme Demna, Jitka Hanzlová a vécu le traumatisme de devoir fuir son pays natal, dans son cas la Tchécoslovaquie, en 1982. Demna, quant à lui, a fui la Géorgie à l’âge de 12 ans, lors de la guerre de sécession fomentée par la Russie dans la province d’Abkhazie.

“Cette série reflète l’univers de Demna et les identités qui composent sa communauté en mettant en scène sa famille et ses amis”, précise la maison parisienne dans un communiqué.

Parmi les autres talents figurent l’artiste Eliza Douglas, l’actrice Renata Litvinova, l’amie de la maison Krish Ghai et les mannequins Balenciaga : Tommy Blue, Noureddine Boudaakat, Simone Embrack, Bibi Hoad, Jay Pak et Khadim Sock.

Chaque personne est photographiée sur un grand fond imprimé d’images de halls, de salles de bal, d’escaliers et d’entrées de manoirs.

« Dans ces portraits, la frontière entre une personne en trois dimensions et un espace en deux dimensions est floue, ce qui remet en question l’idée de luxe proposée par les intérieurs représentés. L’illusion est renforcée par une série de vidéos similaires, dans lesquelles le fond de toile est supprimé ou la différence de perspective est révélée par le mouvement du modèle”, ajoute la maison parisienne.

La planéité des images architecturales se juxtapose au prêt-à-porter hybride de la collection, aux coupes fluides, aux vêtements décontractés ajustés et aux accessoires en trompe-l’œil.

La campagne intervient trois semaines après le dernier défilé de Demna, l’un des temps forts de la dernière saison de défilés, où le mélange de mode nomade aux formes gigantesques et de chic cyber-punk était présenté sous un chapiteau géant placé devant le tombeau de Napoléon et dont les murs, les sols et les plafonds étaient constitués d’immenses écrans vidéo, projetant toutes sortes d’images allant de la beauté d’un paysage alpin aux pires cauchemars de TikTok.