L’avocat de P. Diddy dénonce une « chasse aux sorcières »

L’avocat de P. Diddy dénonce une « chasse aux sorcières »
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L’avocat de P. Diddy dénonce une « chasse aux sorcières »

Publié aujourd’hui à 02:03 Mis à jour il y a 21 minutes

Les perquisitions effectuées au domicile du rappeur américain Sean Combs, alias « P. Diddy”, sont le produit d’une “chasse aux sorcières fondée sur des accusations infondées”, a réagi mardi son avocat.

Aaron Dyer, qui défend le musicien soupçonné de multiples viols, a dénoncé dans un communiqué un « recours excessif et flagrant à la force armée » lors des opérations menées lundi sous l’égide du ministère de la Sécurité intérieure.

Des agents fédéraux ont perquisitionné les luxueuses villas du rappeur à Los Angeles et Miami, les armes à la main, sous l’oeil de certains médias américains qui ont capté des images aériennes de ces opérations.

“Cette embuscade sans précédent – ​​couplée à une présence médiatique coordonnée – conduit à un jugement prématuré de M. Combs”, a ajouté l’avocat. “M. Combs est innocent et continuera à se battre chaque jour pour laver son nom. »

Plusieurs accusations de viol

Le ministère de la Sécurité intérieure a confirmé les perquisitions, sans donner de raison. Elles surviennent au moment où le rappeur est la cible de plusieurs accusations de viol, dans des plaintes qui le décrivent comme un prédateur sexuellement violent capable de droguer ses victimes.

Mi-novembre, son ex-compagne, la chanteuse de R&B Cassie, avait été la première à porter plainte au civil pour viol et violences physiques contre le rappeur. Un dossier clos « à l’amiable » deux jours plus tard, grâce à un accord dont les détails n’ont pas été dévoilés.

La plainte du chanteur accusait la star du rap d’avoir eu des « comportements violents » et des « demandes déviantes » depuis « plus d’une décennie ». Elle a expliqué avoir été contrainte d’avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes dans différentes villes américaines.

Depuis, deux autres femmes ont porté plainte. L’un d’eux l’a fait nommément et l’a accusé de l’avoir « droguée et agressée sexuellement » en 1992, à l’époque où le rappeur s’appelait « Puff Daddy ».

Pas arrêté

En décembre, Sean Combs a également fait l’objet d’une plainte au civil à New York l’accusant de viol collectif sur une mineure de 17 ans en 2003. « Il n’y a pas eu de constat de responsabilité pénale ou civile concernant ces accusations », a souligné son avocat.

Sean Combs – également connu sous le nom de Puff Daddy – se trouvait lundi dans un aéroport de Miami et a eu une conversation avec des agents fédéraux, sans avoir été arrêté, a indiqué à l’AFP une Source policière. Selon le New York Times, il s’apprêtait à s’envoler pour les Bahamas, mais est finalement resté aux États-Unis.

“Ni M. Combs ni aucun membre de sa famille n’ont été arrêtés et leur capacité de voyager n’a été restreinte d’aucune façon”, a insisté son avocat, dénonçant “la manière dont ses enfants et ses employés ont été traités”.

Ses fils menottés

Lors des perquisitions menées lundi à Los Angeles, les fils du rappeur, Justin et King Combs, ont été menottés, selon des images publiées par plusieurs médias américains.

Le jet privé de P. Diddy a atterri lundi soir sur l’île caribéenne d’Antigua, ont également affirmé plusieurs médias, quelques heures après les perquisitions, sans que le rappeur soit à bord. Les données de suivi des vols montrent que l’avion, nommé LoveAir, a décollé d’un aéroport du sud de la Californie.

P. Diddy fonde le label Bad Boy Records en 1993, prélude à son ascension au sommet de la scène hip hop. Il a notamment produit feu Notorious BIG, décédé en 1997, et Mary J. Blige. Figure majeure du rap, il s’est hissé au rang de milliardaire grâce à ses investissements dans la mode et les boissons alcoolisées.

AFP

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