une rencontre humaine et scientifique

une rencontre humaine et scientifique
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Biologiste365 : Pourquoi et comment Alcediag a choisi Synlab comme partenaire ?

Alexandra Prieux : Un partenariat reste aussi une histoire de rencontres, une histoire humaine et, lorsque nous avons cherché un partenaire pour notre test, j’ai trouvé chez Synlab des hommes et des femmes à la fois très professionnels et très humains, ce qui a permis d’établir une relation sereine et climat de travail confiant. Une nécessité d’envisager un partenariat qui doit durer dans le temps.

Biologiste365 : Pourquoi Synlab a-t-il choisi d’investir dans ce test en particulier ?

Florian Scherrer : Je suis d’accord avec ce que dit Alexandra sur le côté humain. De notre côté, une partie de notre activité consiste à suivre toutes les innovations biomédicales : le travail réalisé depuis 10 ans par Alcediag nous a convaincu qu’il s’agit d’un partenaire fiable et excellent. De plus, ce test constitue une réelle possibilité d’apporter une aide aux patients et aux cliniciens, ce qui motive notre métier de biologiste médical.

“C’est à nous, laboratoires, d’être proactifs, proactifs, et de faire preuve d’engagement en faveur de la santé publique”

Biologiste365 : Vous lancez la commercialisation officielle de ce test en avril 2024, il n’est pas encore remboursé par la sécurité sociale, la procédure est-elle en cours ? Est-ce un obstacle majeur ?

Alexandra Prieux : La procédure est en cours, mais le chemin du remboursement est encore long. Une étude clinique spécifique a été lancée. Elle est cofinancée par BpiFrance dans le cadre de France 2030 et est réalisée en partenariat avec le professeur Chantal Henry du GHU Paris – psychiatrie et neurosciences (Sainte-Anne) mais aussi avec des cliniques psychiatriques comme le groupe Clariane (ex-Korian).

Florian Scherrer : Le manque d’accompagnement peut effectivement constituer une barrière à l’accès à ce diagnostic pour certains patients. C’est aussi à nous, laboratoires, d’être moteurs, de faire preuve de dynamisme et d’engagement en tant qu’acteurs responsables de santé publique. Si nous ne sommes pas proactifs et attendons que l’ensemble du processus de remboursement soit terminé, il existe un risque réel de perte de chance pour le patient.

Biologiste365 : Quel est l’accueil des psychiatres aujourd’hui concernant ce test ?

Alexandra Prieux : Partout dans le monde, l’accueil de la communauté des psychiatres est positif ! Il existe un réel consensus sur cette nécessité de pouvoir objectiver la différence entre dépression et trouble bipolaire. C’est aussi très motivant d’avoir ce soutien des cliniciens.

Florian Scherrer : L’accueil est très positif et s’est notamment confirmé lors de sa présentation au congrès Encephale en janvier 2024 auprès de la communauté des psychiatres francophones. Il y a aussi une fierté que le test ait été conçu et développé en France.

Biologiste365 : En raison de liens historiques, le test a été lancé en Italie – maintenant en France, d’autres pays sont ciblés ? Avez-vous d’autres projets communs en cours ?

Florian Scherrer : Nous allons déployer le marketing dans d’autres pays européens. Cela se fera progressivement et en étroite collaboration avec les professionnels de santé.

Alexandra Prieux : Notre partenariat est solide et pensé pour le long terme, nous nous tournerons donc évidemment vers Synlab pour d’autres de nos développements. Nos recherches se concentrent sur des sujets où le besoin clinique est important, comme la dépression post-partum, car ce sont des femmes qui n’ont généralement pas accès à des psychiatres, donc l’aide au diagnostic est d’autant plus importante. Nous avons d’autres domaines de recherche comme la schizophrénie ou la réponse à des traitements comme les antidépresseurs pour lesquels il faut désormais attendre 6 semaines pour savoir s’ils fonctionnent ou non.

Informations fournies par Synlab et Alcediag

Parcours de soins

Crédit Synlab/Alcediag

Technique

Techniquement, myEDIT-B mesure les modifications de l’édition de l’ARN de marqueurs spécifiques dans le sang des patients. Synlab utilise une technologie de pointe de séquençage de nouvelle génération (NGS) avec un algorithme développé, utilisant les technologies d’intelligence artificielle, par la société Alcediag qui a dirigé la recherche et le développement de ce test. Ces techniques d’apprentissage statistique, connues sous le nom de apprentissage automatique, a ainsi permis de sélectionner spécifiquement 8 séquences d’ARN sur lesquelles analyser l’édition d’ARN (parmi plusieurs milliers édités) pour obtenir une signature différentielle des dépressions unipolaires et bipolaires. Ces algorithmes prennent également en compte des données multifactorielles comme l’âge, le sexe, les traitements et les addictions.

Tous les biomarqueurs sanguins développés par la société Alcediag sont épigénétiques et donc liés à l’environnement. Par rapport aux biomarqueurs génétiques qui mettent en évidence par exemple une vulnérabilité héréditaire, les biomarqueurs épigénétiques développés par Alcediag sont dynamiques : ils identifient à la fois la maladie à un instant donné ainsi que son évolution dans le temps.

Apprendre encore plus:

  1. https://www.alcediag-alcen.com/
  2. https://www.synlab.fr/
  3. Infos biologistes – octobre 2023
 
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