Les médecins tirent la sonnette d’alarme sur les bactéries « mangeuses de chair »

Les médecins tirent la sonnette d’alarme sur les bactéries « mangeuses de chair »
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Le Japon connaît actuellement une augmentation inquiétante des cas deune infection bactérienne potentiellement mortelle. Surnommée « maladie mangeuse de chair », cette infection est liée au streptocoque A, une bactérie responsable de l’amygdalite et des infections cutanées courantes, explique Le miroir. Bien que la plupart des gens ne présentent aucun symptôme ou développent seulement un léger mal de gorge, l’infection peut évoluer vers syndrome de choc toxique streptococcique (SSTS) peut être fatal.

Depuis son apparition au Japon en 1992, le Streptococcus A est responsable de 100 à 200 cas par an. Cependant, en 2023, les autorités sanitaires japonaises ont identifié un nombre record de 941 infections. Les raisons de cette flambée restent pour l’instant floues et inquiètent les médecins de l’archipel japonais, mais aussi à l’international.

Transmission courante et risques à ne pas négliger

Le streptocoque A se propage par voie aérienne via gouttelettes éclaboussées en toussant ou en éternuant. La transmission peut également se produire par contact direct avec une personne infectée ou par contact avec des surfaces contaminées. Heureusement, la plupart des personnes exposées au streptocoque A ne développeront pas la maladie. Il est toutefois important de rester vigilant, car une infection bénigne peut évoluer vers SCTS.

Ce syndrome rare se manifeste par fièvre élevée, douleurs musculaires intenses, sensibilité localisée et rougeur au site d’une éventuelle plaie. Dans les cas plus graves, le SCTS peut entraîner une défaillance multiviscérale et une fasciite nécrosante, mieux connue sous le nom de « maladie mangeuse de chair ». Cette dernière provoque la destruction des tissus cutanés et nécessite une intervention chirurgicale urgente.

Augmentation des cas : un lien avec la fin du Covid-19 ?

Le ministre japonais de la Santé, Keizo Takemi, avance une hypothèse pour expliquer la hausse du nombre de cas. Selon lui, cette résurgence pourrait être liée à la levée des restrictions sanitaires mises en place pour lutter contre le COVID-19. Ces mesures auraient également limité la propagation d’autres maladies infectieuses, dont le Streptococcus A.

En l’absence de certitudes sur les causes de cette hausse des cas, les autorités sanitaires japonaises recommandent la mise en place de gestes barrières simples pour limiter la transmission du Streptocoque A. Il est recommandé de se laver fréquemment les mains, de respecter l’hygiène respiratoire en toussant ou en éternuant dans son coude ou dans un mouchoir et de jeter les mouchoirs usagés. Ces mesures permettront deréduire le risque de contracter une infection streptococcique A et ses complications potentiellement graves.

 
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