Nouvelles obligations vaccinales

Nouvelles obligations vaccinales
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> Infections à pneumocoques

Le vaccin conjugué 15-valent Vaxneuvances est inscrit au calendrier des nourrissons et des moins de 18 ans. Il peut être utilisé de la même manière que Prevenar 13 pour cette cible d’âge. Chez l’adulte, le nouveau vaccin conjugué 20-valent, Prevenar 20, simplifie le schéma vaccinal avec sa dose unique. Auparavant, Prevenar 13-Pneumovax nécessitait trois doses.

> Infections méningococciques invasives

La vaccination tétravalente ACWY est recommandée pour les adolescents âgés de 11 à 14 ans (schéma en une dose, quel que soit leur statut vaccinal), avec une vaccination de rattrapage possible chez les personnes âgées de 15 à 24 ans. Il est également recommandé chez les nourrissons (Nimenrix, deux doses). Les recommandations s’appliqueront une fois que les vaccins seront pris en charge par l’assurance maladie. Chez les nourrissons, la vaccination obligatoire contre les sérotypes ACWY, mais aussi contre le seul sérotype B recommandé aujourd’hui, est attendue à compter du 1er janvier 2025, après la publication des textes réglementaires.

> Bardeaux

Shingrix (schéma en deux doses) devrait désormais être utilisé préférentiellement chez les personnes âgées de 65 ans et plus, une fois que le vaccin sera pris en charge par l’assurance maladie. Et cela est dû à sa meilleure efficacité pour la prévention du zona et des douleurs post-herpétiques, à une meilleure réponse immunitaire et à une meilleure réponse vaccinale que le vaccin Zostavax. Les personnes âgées de 65 ans et plus qui ont reçu le vaccin Zostavax – ou qui ont eu des antécédents de zona – devraient recevoir deux doses de Shingrix au moins un an après la maladie ou la vaccination avec Zostavax. Shingrix offre également une protection aux adultes immunodéprimés qui ne pourraient pas bénéficier de Zostavax (vaccin vivant). Zostavax ne sera plus commercialisé à l’été 2024.

> Covid-19

C’est la première fois que le calendrier vaccinal inclut cette vaccination. Deux injections sont recommandées chaque année pour les personnes âgées de 65 ans et plus, à l’automne et au printemps, et pour les personnes à risque de maladie grave (80 ans et plus, immunodéprimés, résidents des EHPAD et USLD, etc.).

> Rougeole

Une dose supplémentaire de ROR est recommandée pour les personnes nées après 1980 et ayant reçu une première vaccination avant l’âge de 1 an.

Mireille Légait

> Quel statut vaccinal à La Réunion* ?

78,1% : un rythme très insuffisant (à deux doses) pour la vaccination contre la rougeole (qui revient en force en , NDLR), les oreillons et la rubéole pour la deuxième dose de ce vaccin. Dans le contexte actuel de circulation du virus de la rougeole, seule une couverture vaccinale en deux doses d’au moins 95 % est susceptible d’interrompre la transmission du virus.

79,5% : c’est le pourcentage de nourrissons nés en 2023 ayant reçu au moins une dose de vaccin contre le méningocoque B, en hausse de 1,3 point par rapport à l’année précédente.

15% : Une petite fraction des nourrissons nés en 2023 a reçu au moins une dose de vaccin contre le rotavirus.

59,2% : en hausse de quatre points par rapport à 2022 pour la vaccination contre le méningocoque C chez les adolescents, ce rattrapage vaccinal reste très insuffisant chez les 15-19 ans.

1,9% : forte baisse de la couverture vaccinale contre la grippe chez les personnes présentant des facteurs de risque et particulièrement chez les 65-74 ans à La Réunion. Pour le Covid et le zona, dans cette même cible d’âge, même taux d’insuffisance.

La couverture vaccinale des nourrissons soumis à l’obligation vaccinale en vigueur depuis 2018 est élevée pour la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, Haemophilus influenzaeb

et l’hépatite B, le pneumocoque et le méningocoque.

> La vaccination contre le VPH encore à la traîneMalgré la campagne de sensibilisation et de vaccination menée dans les collèges réunionnais à partir du 3 novembre, la vaccination contre le papillomavirus, responsable des cancers du col de l’utérus, du pénis et de l’oropharynx, peine à décoller. . Environ 27% des filles et 16% des garçons nés en 2011 et principalement en 5ème ont reçu une dose de vaccin anti-HPV lors de cette campagne. Ces estimations prennent en compte les vaccinations réalisées au collège et en ville. “Une augmentation de 10 points chez les filles et de 9 points chez les garçons dans la couverture vaccinale a été observée entre le début et la fin de la première phase de la campagne, sans qu’il soit possible de préciser à ce stade le gain directement imputable à la campagne.

», précise Santé Publique France. Les invitations pour la deuxième dose au collège (mai-juin) sont déjà arrivées dans les familles.

Si la couverture vaccinale contre les HPV a augmenté significativement en 2023 à La Réunion avec un gain de 5,3 points chez les jeunes filles et une couverture qui a doublé chez les garçons par rapport à 2022, elle reste néanmoins bien en deçà des objectifs de 80%, fixés par la stratégie décennale. lutter contre le cancer d’ici 2030. Plus précisément, 24,4 % des jeunes filles et 16,4 % des garçons de 15 ans ont initié leur schéma vaccinal contre les papillomavirus. Les médecins traitants, infirmiers et sages-femmes ont été sensibilisés à l’importance de présenter les bénéfices de cette vaccination aux parents et aux jeunes de la population cible, la campagne collégiale n’ayant pas vocation à s’implanter dans la durée.

> Efficacité démontrée du traitement préventif de la bronchiolite


Ce traitement est disponible à La Réunion depuis début 2024. Administré uniquement dans les 7 maternités de l’île pendant les trois premiers jours de vie des bébés, il permet de prévenir les formes graves de bronchiolite, une affection respiratoire. à risque de complications pour les nouveau-nés. L’efficacité de Beyfortus (nirsevimab) est estimée entre 76 % et 81 % pour les nourrissons admis en réanimation. Le nirsevimab a permis d’éviter une hospitalisation pour bronchiolite à RSV à environ 40 enfants sur un échantillon de 288 bébés, selon deux études réalisées en France, selon une étude. Une deuxième étude, basée sur des travaux de modélisation mathématique ; conclut que l’administration de ce traitement a permis d’éviter environ 5 800 hospitalisations pour bronchiolite, après passages aux urgences entre le 15 septembre 2023 et le 31 janvier 2024 en France métropolitaine. Cela correspond à une réduction de 23 % du nombre total d’hospitalisations pour bronchiolite à RSV après passage aux urgences par rapport au scénario sans administration (sources Institut Pasteur).




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