« Un client a proposé d’acheter des sous-vêtements à une célébrité pour 3 500 € »

Allez les rétros cache des petites merveilles à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Loin de la foule des rues Intra-muroscette friperie est située en bas du quartier Saint-Servan, rue Georges Clémenceau.

« Bon Dieu, je suis tombé dans un piège »

C’est un retour vers le passé. Dans cette boutique, on découvre des vêtements de la fin des années 70 et même une ombrelle datant du 19ème siècle. «J’ai vendu un manteau datant de 1870», sourit Syrill Rigoudie qui a ouvert son magasin le 21 mars 2014.

Même la chanteuse et comédienne Brigitte Fontaine est une fidèle fan du magasin. «Le jour où elle est arrivée. Elle a levé les bras en l’air et a dit : “Bon Dieu, je suis tombée dans un piège”, s’amuse Syrill Rigoudie.

Des sous-vêtements à 6 500 € ?

En signe d’amitié, le parolier lui a même offert un slip à bretelles. Les sous-vêtements sont soigneusement encadrés à l’arrière du magasin. « Un jour, un client m’a proposé de l’acheter pour 3 500 €. Quand j’ai dit ça à Brigitte. Elle a pris un feutre et signé les slips puis elle m’a dit ‘maintenant ça vaut 6 500 €’.

A 84 ans, Brigitte Fontaine vient à Saint-Malo surtout durant l’été et n’hésite pas à se rendre en friperie. Elle a également noué de bonnes relations avec Syrill Rigoudie. « Grâce à lui, j’ai rencontré Etienne Daho. J’ai même mangé devant lui pour le 40e anniversaire de mariage d’Areski (Belkasen) et Brigitte», se réjouit le commerçant.

18 ans dans la restauration

L’homme qui a toujours été attiré par les vêtements a travaillé dans la restauration pendant 18 ans avant d’ouvrir sa boutique. “Après de nombreuses années, j’avais envie de lancer des assiettes aux clients”, plaisante Syrill. « Aujourd’hui, j’ai principalement une clientèle régulière qui habite dans les grandes villes comme Paris, Rennes Caen ou le sud de la France. »

«Je m’habillais dans des friperies au milieu des années 80. A cette époque, il n’y en avait pas beaucoup », se souvient le quinquagénaire qui envisageait depuis longtemps d’ouvrir ce type de magasin. « J’aime redonner vie aux vêtements d’époque. Ce qui m’amuse, c’est le côté stylistique. Je crée des looks avec mes modèles. J’aime bousculer les gens à propos de la mode. » Pour les slips à bretelles de Brigitte Fontaine, Syrill pourrait céder à la tentation de les vendre si on lui propose 6 500 €. Avis aux amateurs.

Samedi 23 mars, le commerçant propose des apéros dès 18h30 dans son magasin.

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