Marie-Laurence Moreau inquiétante dans la pièce « Jamais, toujours, parfois » au Théâtre du Rideau Vert

Marie-Laurence Moreau inquiétante dans la pièce « Jamais, toujours, parfois » au Théâtre du Rideau Vert
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Il n’est jamais facile d’aborder une thématique comme la santé mentale, convient Marie-Laurence Moreau. Et c’est précisément pour cette raison que la pièce Jamais, toujours, parfois est tellement important aux yeux de l’actrice. « C’est important d’en parler », plaide-t-elle.

Anna souffre. Aux prises avec un trouble de santé mentale depuis son enfance, la jeune femme, aujourd’hui adulte, cherche désespérément à se libérer des démons de son passé en décidant d’arrêter brutalement de prendre le médicament prescrit, celui qui lui permettait de garder la tête dehors. de problèmes. arroser toute cette année.

Cette initiative aura évidemment de lourdes conséquences sur le quotidien d’Anna… mais aussi sur son entourage.

Briser les tabous

Jamais, toujours, parfois vient donc égratigner un tabou coriace que les années peinent à faire tomber. Et c’est justement pour cette raison que Marie-Laurence Moreau a souhaité participer à l’adaptation québécoise de la pièce à succès australienne Le Tout-Puissant Parfois, maintenant présenté au Théâtre du Rideau Vert.

Elle incarne la psychiatre qui accompagne Anna depuis son enfance.

« Il y a moins de tabous autour de la santé mentale qu’il y a 20 ans, mais il y en a encore. Nous acceptons beaucoup plus aujourd’hui les burn-out, les choses momentanées, mais les gens ont plus de difficulté lorsqu’on parle de maladies mentales de longue durée comme les troubles anxieux, la bipolarité ou la schizophrénie, par exemple. Il faut donc continuer à en parler”, affirme l’actrice.

Le pouvoir de l’humour

Pour en parler, on recourt ici à l’humour dont les pointes ponctuent le texte de Jamais, toujours, parfois, à la fois dans le matériel original de Kendall Feaver et dans la traduction québécoise de Maryse Warda. Ce procédé permet évidemment de désamorcer certains aspects dramatiques – voire tragiques – du récit pour le soulager d’une lourdeur excessive, mais aussi de toucher plus profondément les spectateurs.

« L’humour permet de faire passer beaucoup de messages. Lorsque vous faites rire les gens, vous pouvez les emmener partout. Je sais qu’il y a des gens un peu plus âgés qui viendront voir Jamais, toujours, parfois, des parents et même des grands-parents qui ont grandi avec des tabous entourant la santé mentale. J’espère que la pièce ouvrira des discussions», confie Marie-Laurence Moreau.

Notre bilan : une œuvre aussi dérangeante que nécessaire

On ne sort pas forcément indemne d’une représentation de Jamais, toujours, parfois. Et c’est bien. Parce que nous repartons remplis de compassion et d’empathie, émus par le travail poignant de Kendall Feaver. Celle-ci est désormais rehaussée d’un cran par les performances grandioses de Lauren Hartley et Annick Bergeron, d’une vérité troublante dans la peau d’un duo mère-fille éprouvé par la maladie mentale.

  • Jamais, toujours, parfois est présenté au Théâtre du Rideau Vert jusqu’au 13 avril.
 
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