Israël prêt à abandonner l’attaque contre Rafah en échange d’otages

Israël prêt à abandonner l’attaque contre Rafah en échange d’otages
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Israël a apparemment changé de ton. Pour la première fois, Israel Katz, son ministre des Affaires étrangères, a annoncé que son pays était disposé à suspendre son attaque prévue contre Rafah, une ville du sud de la bande de présentée comme le dernier bastion du , si un accord sur la libération de certains de ses membres était conclu. les 133 otages détenus par les islamistes ont été conclus. Autrement dit, les otages, enlevés le 7 octobre lors d’une incursion sanglante de commandos islamistes dans le sud du pays qui a fait près de 1.200 morts, sont désormais devenus “la priorité”, a souligné le chef de la diplomatie.

Cette position marque un tournant. Jusqu’à présent, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre, et son équipe considéraient qu’une intense pression militaire, notamment sous la forme d’une invasion de Rafah où le Hamas détient encore quatre « brigades » de sa branche armée, était le seul moyen de contraindre les islamistes à pour libérer les otages. Les enjeux étaient si élevés que Benjamin Netanyahu a proclamé à plusieurs reprises qu’aucune « victoire totale » (promise aux Israéliens) n’était possible sans l’éradication du Hamas à Rafah.

Pressions américaines et européennes

Une campagne d’intimidation s’est traduite ces derniers jours par une accélération des préparatifs de l’armée israélienne en vue d’une offensive contre Rafah avec la mobilisation de deux unités de réservistes. L’achat de 40 000 tentes pour accueillir une partie des 1,2 million de Palestiniens réfugiés à Rafah pour échapper aux combats a également été annoncé.

L’armée a assuré qu’elle était prête. Il ne manquait plus que le feu vert du cabinet de guerre pour lancer l’opération. Mais les dirigeants israéliens subissent une pression intense de la part des Américains et des Européens qui craignent une catastrophe humanitaire à Rafah et, potentiellement, des pertes civiles considérables.

Trois vidéos d’otages

Par ailleurs, Benjamin Netanyahu doit tenir compte de l’opinion publique israélienne. Le Hamas joue également fort sur cette carte. En quelques jours, trois vidéos d’otages ont été diffusées par les islamistes pour remuer la population et pousser le gouvernement à trouver un accord.

Mais la prudence est de mise. Comme le souligne Majed al Ansari, conseiller du Premier ministre du Qatar, dans le quotidien israélien « Haaretz » : « Chaque fois que nous nous rapprochions d’un accord, les deux parties sabotaient tout. »

La question est de savoir si les différences peuvent être surmontées. Le Hamas a déclaré ce week-end qu’il examinerait les dernières propositions faites par Israël.

Entre 20 et 40 kidnappés

Le marchandage porte sur le nombre d’otages libérés lors d’une première étape, qui pourrait concerner 20 à 40 kidnappés. La principale pomme de discorde concerne cependant la question de la poursuite de la guerre. Le Hamas entend obtenir un arrêt total et définitif des opérations et un retrait israélien de la bande de Gaza, ce que refuse Benjamin Netanyahu.

Accepter un tel scénario constituerait un aveu flagrant d’échec dans la mesure où le Hamas, malgré les coups très durs qui lui sont portés, conserverait de fait le contrôle de la bande de Gaza. Pourtant, Benyamin Netanyahou s’était fixé comme objectif numéro un, dès le début des hostilités, d’abattre le pouvoir que les islamistes exercent sans contestation sur ce territoire depuis 2007. Les négociateurs et intermédiaires égyptiens et qatariens ont encore du pain sur la planche. trouver une formule susceptible de satisfaire à la fois le Hamas et Israël.

 
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