Ces deux jeunes cannois vont tenter de séduire le jury de « The Voice » ce samedi soir

Ces deux jeunes cannois vont tenter de séduire le jury de « The Voice » ce samedi soir
Ces deux jeunes cannois vont tenter de séduire le jury de « The Voice » ce samedi soir

Au moment de monter sur scène pour son audition à l’aveugle, Julia Fedon a dû contrôler son stress. Canalisez vos émotions. Concentrez-vous sur votre chanson.

Pour elle, c’est encore moins évident que pour les autres candidats de La voix. « Depuis toute petite, je suis hyperactive, dyspraxique et dyslogique. J’ai un vrai problème de chiffres et de concentration, donc pendant longtemps, ce n’était pas évident d’avoir confiance en moi »souligne la jeune femme.

Heureusement, il y a la chanson. Choisie dès l’âge de 5 ans, lorsque sa mère Aurélie devait trouver une activité pour maîtriser son énergie. “Aujourd’hui, c’est le seul domaine où je me sens vraiment bien, vraiment moi.”

Pour se donner toutes les chances, cette habitante d’Allauch (Bouches-du-Rhône) passe trois jours par semaine à l’Ecole Diamant de Cannes, “où le meilleur professeur du monde, Mickaël Besigot, est à mes côtés depuis deux ans”.

Ce n’est pas un hasard si elle a réussi le casting cette saison. Dotée d’une voix forte, Julia a également appris à marier le sens et le son. Fan de soul comme Aretha Franklin, elle n’a plus peur de s’essayer aux chansons avec des paroles. Pendant qu’elle compose et écrit, Julia a désormais “le sentiment que je suis là où je devais être”. A La voix, qui sait où cela la mènera…

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Julia Fedon, originaire d’Allauch, dans les Bouches-du-Rhône. Cliché TF1/ITV/Bureau233.

Repéré sur les réseaux

Pour Baptiste, c’est aussi le grand saut vers une nouvelle vie. Bien sûr, avec deux ou trois camarades de fac, il avait déjà monté un groupe de rock auquel il a donné son nom, Sartoria. Mais cet ancien joueur de tennis (« J’ai conservé le sens du travail et de la rigueur »), ancien élève du lycée Carnot de Cannes, « où j’aime revenir déguster un café italien sur le marché Forville », était davantage axé sur la finance.

Le démon de la musique, et peut-être un héritage génétique (une mère ingénieur du son, une tante pianiste) le rattrapent. Et laisse une trace trop vite tracée. « J’ai arrêté HEC parce que j’ai réalisé que je voulais être artiste. Je réalise aussi que j’ai un long chemin à parcourir et beaucoup de travail devant moi pour percer, mais je suis super motivé !

Son talent et sa voix lui ont déjà permis de l’être, puisqu’il a livré sa version deNuit Indigo par Tamino sur les réseaux sociaux. Mais pour le rockeur dans l’âme et dans le style, La voix représente un formidable accélérateur de particules. Un micro tendu comme une perche, pour aller beaucoup plus loin. « J’ai regardé cette émission avec mes parents, et c’est une fierté d’être là. J’apprends déjà à transformer mon ton de baryton, qui peut paraître un peu démodé, en quelque chose d’original. Pour Baptiste, désormais, la voix est libre…

 
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